Des faits dramatiques récents nous montrent que le refus d’obtempérer des hommes est assez courant.
Le refus d’obtempérer à un policier indique une révolte de la personne interpellée.
Le refus d’obtempérer à son chef dans une entreprise indique la volonté d’une personne qui refuse un ordre qui lui semble contraire à son entendement et à ses valeurs.

Mais savez vous que même les animaux peuvent refuser d’obtempérer ?
Voir Sabotages et refus d’obtempérer : une histoire des révoltes animales
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D’aucuns pensent que l’automatisation provient du refus d’obtempérer du cheval que l’on a donc remplacé par le tracteur.
De même on peut penser que le refus d’obtempérer des manœuvres explique leur remplacement par des machines et des robots. En effet ces derniers peuvent rester actifs nuit et jour et sept jours sur sept sans aucune discussion !
En vérité, le tracteur et les machines sont beaucoup plus puissants qu’animaux de trait et hommes mais aussi bien plus énergivores.

Mais cet automatisme forcené des machines est-il bien nécessaire et justifié dans un monde où la sobriété devrait s’imposer pour préserver la biodiversité et limiter l’accumulation de déchets de toutes sortes dont les gaz à effet de serre ?
Ne serait-il pas vital que les êtres humains prennent le temps de réfléchir et refusent d’obtempérer si les ordres reçus correspondent à des actions néfastes comme la destruction de notre environnement ou l’effort de guerre ?
Le terme refus d’obtempérer est un terme de droit; en fait refuser d’obtempérer c’est tout simplement refuser d’obéir aux diktats des puissances politiques ou économiques de ce monde !

Et puisque les buts visés par ces derniers sont manifestement néfastes à la vie sur Terre, désobéir devient une très bonne action civile.