La médecine

La médecine a fait d’énormes progrès depuis disons le Moyen âge.
Chaque jour nous apporte une découverte nouvelle.
Notre connaissance du vivant s’améliore sans cesse ; notre espérance de vie semble augmenter sans cesse, ce qui n’est pas tout à fait exact ni même souhaitable (*1).
Nous pouvons distinguer plusieurs catégories significatives de la médecine.

La première catégorie concerne les traitements médicaux menant à une guérison.
Par exemple, l’immobilisation d’un membre cassé entraîne sa réparation définitive ; de même, les soins d’une plaie se terminent par la cicatrisation ; une opération d’ablation de l’appendice supprime tout risque d’appendicite.

La seconde catégorie concerne des traitements médicaux qui compensent un manque.
Dans cette catégorie nous pouvons citer la prise d’insuline des diabétiques, la prise de médicaments qui compensent une insuffisance cardiaque ou une extension anormale de la prostate.
Nous remarquons que cette catégorie implique la prise régulière et continue de substituts ou de médicaments ou formules chimiques complexes. Cette prise constante améliore fortement l’état du patient mais ne le guérit pas. Les laboratoires qui fournissent ces médicaments disposent ainsi d’une rente à vie (*2).

La troisième catégorie concerne des mesures visant à écarter les gens des éléments pathogènes.
Dans cette catégorie nous pouvons citer l’isolement de prématurés, l’utilisation de masques, de protections solaires, la mise en quarantaine ou le confinement.
Ici, il s’agit d’éviter autant que possible, le contact avec l’agent pathogène ; cet évitement est souvent très contraignant physiquement et socialement ; l’utiliser couramment et le prolonger dans la durée devient un calvaire pour les gens qui ne sont pas encore malades.

La quatrième catégorie concerne les vaccins, les sérums, les anticorps que l’on peut injecter préventivement, les antibiotiques que l’on injecte en cas de maladie et les tests de détection, sur tout ou partie de la population afin de les protéger du risque d’attraper des maladies particulièrement mortelles.
- En préventif, nous pouvons citer les vaccins contre la rage, la tuberculose, la poliomyélite, le tétanos … L’injection de ces vaccins n’est pas sans risque ; il y a toujours des possibilités que le vaccin injecté aie des effets secondaires gênants voire graves ou létaux. De plus les laboratoires qui créent ces vaccins les font payer fort chers compte tenu des recherches nécessaires (*2).
- En curatif, nous pouvons citer les antibiotiques, qui ciblent un microbe particulier ; ils ont été très efficaces jusqu’à présent. Néanmoins leur usage intensif y compris sur les animaux d’élevage ont provoqué une résistance des microbes ciblés, donc une moindre efficacité.
- Par ailleurs, le test médical se généralise faisant parfois de l’ombre au diagnostic du médecin ; cette généralisation du test est coûteuse pour la sécurité sociale même si certains usages préviennent à temps de la survenance de maladies graves.
Du coup, il est essentiel de mesurer en permanence l’efficacité et les risques induits par les produits ou les test de cette catégorie et de restreindre leur usage aux seules personnes qui ont ont réellement besoin (*3).

En résumé seule la première catégorie de soins médicaux est une très bonne médecine. A défaut nous pouvons avoir recours aux catégories 2 et 4. Mais il faut bien être conscients que celles-ci impliquent une forme de rente des laboratoires qui fournissent les produits. Sans contrôle impartial des pouvoirs publics, le risque d’abus, de mauvaise utilisation et au final de gâchis sanitaire est important.
La catégorie 2 d’évitement est à proscrire le plus souvent car ses conséquences physiques et sociales sont considérables. De plus sa mise en place est basée sur la peur diffusée dans la population, peur qui laisse des traces pour longtemps et qui présage la montée de régimes politiques autocratiques ou dictatorials.

A nous tous de bien réfléchir sur la médecine qu’on nous propose !
La médecine est une science humaine; à nous de veiller à ce qu'elle le reste.


(*1) L’espérance de vie a cru assez régulièrement presque linéairement depuis 1972 (source INSEE) ; néanmoins depuis 2012 on observe un palier à 85 ans pour les femmes et à 79 ans pour les hommes. L’espérance de vie en bonne santé, elle décroît déjà depuis 2019 de 74 ans à 71 ans selon la Banque Mondiale.
Est-il souhaitable que nous vivions longtemps ou au contraire pas trop afin de tabler sur la meilleure adaptation des générations nouvelles ?

(*2) Certes, la recherche pour mettre au point un nouveau médicament coûte cher. Mais les laboratoires sont des entreprises mercantiles qui cherchent aussi à maximiser leurs profits. Parfois même elles ‘inventent’ des produits qui utilisent la même molécule qu’un ancien produit afin de pouvoir le vendre plus cher avec un nouveau packaging.

(*3) L’utilisation récente des vaccins anti covid est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. On a vacciné une grande partie de la population avec un produit insuffisamment testé ; on a prétendu que le produit était efficace négligeant du même coup toute possibilité de soins tels ceux contre la grippe ; on sait maintenant que le produit est très peu efficace même après 3 doses ; les cas indésirables ont été relativement nombreux mais cachés assez longtemps.


Edité le:17/08/2023