Il y a bien longtemps que des gens sensés ont prévenu les dirigeants de ce monde et les populations du risque de la croissance économique continue.
Voir rapport du club de Rome datant de 1972
Très peu de gens ont entendu cet avertissement.
Les gens de beaucoup de pays du monde continuent, encore aujourd’hui, d’associer la vie heureuse à la disponibilité de nombreuses ressources et à l’accumulation de richesses.
Plus particulièrement les actionnaires, les grandes entreprises, les dirigeants de notre pays ne remettent pas en cause la croissance économique ; pour eux la décroissance est un gros mot, un mot tabou.
Et pourtant le moyen le plus efficace pour limiter, voire diminuer la masse de déchets qui nous pourrissent la vie, nous font cuire à petit feu, pour éviter la perte inexorable de la biodiversité vitale, c’est la décroissance !
Cette décroissance est difficile à mettre en œuvre dans notre société libérale, individualiste et inégalitaire ; en effet faire décroître nos productions d’objets, dans ce contexte économique, c’est augmenter la rareté et donc augmenter le prix de ces objets ; du coup ceux-ci, fussent-ils indispensables, ne sont plus accessibles aux plus pauvres.
En réalité, la décroissance implique donc un changement radical de notre société :
- Réduction des inégalités, éradication de la pauvreté
- Moins d’individualisme mais beaucoup plus de solidarité entre les gens et les peuples
- Moins de liberté d’entreprendre, ratios limitant les productions, respect de la sobriété juste nécessaire au vivre décemment.
La décroissance est un joli mot, plein d’espoir pour l’humanité :
La décroissance a pour objet de préserver les ressources de la biodiversité et les conditions de vie de nos descendants.
C’est un projet noble mais difficile qui remet en question tout notre système de valeurs:
- L’argent, le PIB, les biens … perdent toute valeur (sans jeu de mots) !
- L’échange, le respect du vivant et de nous mêmes, le bonheur d’être sont les nouvelles valeurs.
Faut-il, comme avant, quantifier ces valeurs nouvelles, faut-il utiliser plus d’ordinateurs et de numérique pour les compter ? Pas sûr du tout ; au contraire il faut s’intéresser d’abord au qualitatif. Il faut faire comme la nature, dépenser son énergie vitale sans compter !
Des millions de spores, de spermatozoïdes, … pour un seul élu fécondant !
Des milliers d’échanges gratuits, des efforts nombreux et importants pour rester vivants et en paix, des efforts partagés source de tous ces bonheurs qui font nos vies réussies.
Edité le:24/08/2023