L'homme et l'Eternel


Je veille sur la terre depuis l’infini ciel
Sur les êtres vivants de l’espèce humaine
Je suis, je suis, je suis … le saint père éternel
Qui déplore chaque jour, et chaque semaine
Des martyres atroces, des morts par centaines !

Ces hommes que j’ai créé sont devenus déments
Ils ne savent plus vivre, ils créent des machines
Rasant les constructions, détruisant le vivant
Perpétrant trop longtemps ces guerres intestines
Tuant tout ce qui vit et même leurs frangines !

J’entends, je vois, je sens les horreurs humaines
J’en perds l’entendement, je suis en colère
Pourquoi tant de malheurs, pourquoi tant de haines
Dans ce monde dégénéré qui toujours s’enferre
Vers le néant vital, les vieilles galères !

Me faut-il donc demain mettre fin à la vie
Sur cette planète, perle de l’univers
Parce que des barbares attentent à la vie
Ne veulent pas sentir les douceurs de la chair
Ni saisir la beauté sur terre et dans la mer ?

Non, je n’en ferai rien car je n’existe pas
Je suis un mirage, une idée survenue
Dans la tête de certains, croyant que leur trépas
N’est pas définitif, que vie est maintenue
Dans le monde irréel et l’immense inconnu.

Nous sommes des êtres fort nombreux sur Terre
Maîtres de notre vie, capables du meilleur
Mais aussi du pire, de périr en enfer !
Cultivons les valeurs de partage et d’honneur
Garantissant enfin une vie de bonheurs.

Edité le:28/10/2023