En traversant le parc public proche
J’ai vu un homme scrutant son smartphone
Tandis que des gosses, ses mioches
Joyeusement jouaient ensemble dans la zone.

J’ai compris que cet être adulte
Se concentrait dans la lecture et l’écoute
D’infos distantes qu’il consulte
Avec un certain plaisir sans doute.

Le portable téléphone mobilise l’activité
De cet homme à priori intelligent
Curieux des dernières nouveautés
Grâce à la machine, voyageant.

J’ai alors réalisé qu’il était aveugle
Qu’il ne voyait plus vivre ces enfants
Espiègles dans la citadine jongle
Qu’il n’entendait pas leurs rires réchauffants.

La machine à communiquer mondialement
En fait, éloigne de la vie bien réelle
Isole du naturel inexorablement
Eloigne de notre essence charnelle.

Nous sommes des êtres vivants
Utilisons si nécessaire des outils
Pour agir, notre vie préservant
Contre les écueils pressentis.

Avons donc utilisé et inventé
Des machines et outils plus puissants
Tellement prenants et sophistiqués
Qu’ils en deviennent abêtissants !

Scroller ou bien lire et écrire ?
Il nous faut d’urgence choisir
Entre l’artificiel et virtuel plaisir
Et le vivant désir d’être à saisir !

Intégrer la nature qui nous entoure
Voir évoluer nos proches, nos enfants
C’est ainsi que la vie se savoure
Sans ces cyber centres surchauffants !