On parle beaucoup sur les plateaux télévisuels … On écrit beaucoup dans les journaux ou revues … pour enfoncer des portes ouvertes, pour ressasser les mêmes sujets, les mêmes opinions générales ! On dirait que journalistes et politiques sont englués dans le magma de la pensée unique.

En effet sur le plan politique, rien de bien neuf sauf l’expectative d’un futur gouvernement manifestement entravé par le clivage politique d’une part et l’entêtement d’un pseudo-président qui ne veut pas reconnaître la petite suprématie du clan politique de gauche.

Sur le plan économique, le clan politique central met en avant les plaies du pays que sont la dette, la productivité à l’arrêt, le bâtiment et le modèle agricole en crise et le désintérêt des français pour le travail.

Sur le plan social, le clan politique de gauche met en avant d’autres maux graves tels le service public en grande difficulté tout particulièrement dans la santé et l’éducation nationale et les salaires trop bas pour la plupart des gens.

Le clan d’extrême droite ne se fait pas entendre ; il écoute et attend son heure !

En réalité on parle beaucoup, on échafaude, on rêve debout mais point d’action concrète et significative. Pourtant les vacances sont terminées et il est grand temps de se réveiller car il y a urgence. Le dérèglement climatique s’accélère, la perte de biodiversité également. Ces deux points avérés menacent la vie sur notre planète, nous le savons !

Sur la base de ce constat :
- la dette ne pose plus de problème ; comme pour l’épisode Covid, faisons du quoi qu’il en coûte !
- la productivité et la motivation des français pour le travail peuvent redémarrer ! Tous ensemble à l’oeuvre pour résister à la menace existentielle ; l’orientation de nos efforts est fixée et comprise par tous employeurs et employés. Nous en déduisons les actions et travaux vraiment utiles dans tous les domaines dont le bâtiment. Nous savons comment réorienter notre agriculture pour qu’elle soit résiliente et pérenne !
- ces efforts sont importants et pénibles mais nous avons tous compris qu’ils sont vitaux ; pour les réussir, il ne faut laisser personne au bord du chemin ou dans la rue. Il faut au contraire une forte cohésion sociale bâtie autour d’un service public revigoré dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports aussi … Et bien sûr de quoi vivre décemment.

Alors les trois clans politiques ennemis ne pourraient-ils enfin s’entendre sur cette urgence et engager les actions prioritaires de lutte pour notre survie ?
La survie de l’humanité n’est-elle pas plus importante que les ambitions de ces hommes politiques ou médiatiques qui donnent l’impression de se foutre totalement du peuple ?
Et nous, gens du peuple, n’avons-nous pas compris cela ? Ne sommes nous pas capables d’imposer notre vision d’avenir à ces représentants et décideurs aveugles et sourds ?