Les hommes politiques ont au moins deux objectifs bien identifiés.
1. Ils veulent faire carrière
2. Ils veulent rassurer leurs électeurs mais aussi les autres citoyens ; en effet ces derniers sont sans doute des électeurs potentiels de la prochaine élection.

Les hommes politiques veulent faire carrière.
En d’autres termes, ils ont été élus ce qui leur procure des satisfactions et quelques rémunérations intéressantes. Aussi, ils oeuvrent pour rester en place. Du coup, leur action n’est que rarement désintéressée ; au mieux, elle est d’intérêt général mais sans grande évolution qui pourrait inquiéter leur électorat ; au pire, les hommes politiques profitent largement de leur position pour réunir leurs ‘copains’ aux frais du contribuable.

Les hommes politiques veulent rassurer les citoyens
Leurs actions de fond sont mineures ; mais ils suivent l’actualité de près et parlent beaucoup ce qui peut abuser la populace. Néanmoins, il faut faire croire que tout va bien grace à eux. Leur position courante est donc de proposer et faire voter des lois protégeant les citoyens de tout !
C’est là une constante de la maigre action politique:
- Il y a bien longtemps, ils ont proposé du lait dans les classes enfantines soit disant pour la santé des bambins ; en réalité, il s’agissait d’écouler une surproduction agricole.
- Récemment, ils se sont dit ‘en responsabilité’ et ont voulu protéger la population du dernier méchant virus actuel ; sans remettre en cause les ordres et contre-ordres de cette période, force est de constater qu’ils nous ont imposé le masque et surtout le vaccin multi-doses soit disant pour préserver notre santé ; en réalité, il s’agissait de relancer le système économique libéral en déclin par l’entremise des laboratoires médicaux.
- Actuellement, ils ont décidé de réquisitionner les personnels des raffineries afin de protéger les citoyens de la pénurie de carburants ; en réalité, il s’agit de maintenir coûte que coûte les intérêts des compagnies pétrolières et de perpétrer le système économique actuel.

Les hommes politiques n’ont pas de vue même à moyen terme et semblent ignorer totalement l’urgence climatique et humanitaire.

En effet, la pénurie de carburants, créée par le mouvement de grève, est une belle occasion de faire comprendre et admettre à tous que nous sommes gravement dépendants des hydrocarbures qui sont la cause essentielle de nos émissions de gaz à effet de serre.
Au lieu de chercher à casser le mouvement de grève, n’eut-il pas été judicieux de faire réfléchir les gens et de débattre sur toutes les conséquences de ce mouvement.
Certes, la pénurie de carburant pénalise des services d’urgence, des salariés quasiment obligés d’utiliser leur voiture personnelle, des entreprises à mal de livrer leurs clients et ralentit le système économique.
Mais cette pénurie signifie moins d’émissions de GES ce qui est vital pour l’humanité.
De plus, si cette situation perdurait, les services, les usagers, les entreprises seraient obligés de se réorganiser et de trouver d’autres moyens. Mieux encore, l’activité néfaste pour l’environnement de notre société diminuerait fortement.

Bien sûr, ce changement rapide provoquerait de gros remous sociaux et économiques, ce qui est incompatible avec le fait que nos hommes politiques ont pout but principal de nous rassurer, de nous protéger.

Mais les faits sont tétus : Nos activités économiques marchandes accélèrent le changement climatique, accroissent la perte de biodiversité, saccagent des ressources terrestres limitées.
Ne rien faire tout de suite, c’est s’exposer à un brutal décrochement du système actuel avec des conséquences extrêmement graves.
Comment survivrons nous sans carburants, sans électricité … sans énergies au final !
Comment survivrons nous sans eau potable, sans aliments juste suffisants et sains !

Messieurs les politiques, les chroniqueurs, les décideurs, … vous qui dites ‘être en responsabilité’, ‘vouloir nous protéger’, vous qui ‘travaillez sur des projets’, vous qui savez, faîtes un réel effort d’abnégation, ayez la ferme volonté du devoir envers ces citoyens dont vous pensez avoir la charge !
Si vous n’avez pas ce courage, abdiquez immédiatement !
Laissez le peuple agir et faire la révolution de ce siècle avant qu’il ne soit trop tard.
Il est probable qu’une révolution même sanglante est préférable à l’inaction devant les dangers qui menacent l’humanité.