Notre Saigneur aime le faste, le clinquant, le médiatique. C'est pourquoi il a pris soin, sous prétexte de parité hommes femmes, de s'entourer de ministres féminins dont Valérie Pécresse. La blonde du gouvernement a donc été chargée de faire campagne aux élections régionales d'Ile de France. Il semble avéré qu'elle connait bien moins le dossier de cette région que Roger Karoutchi qui a plus de bouteille, mais NS a choisi la belle plutôt que la bête...

J'ai déjà fait remarqué lors de précédentes chroniques que notre belle blonde avait l'art et la manière de dire une chose à un instant donné et une autre un peu plus tard; c'est normal, elle est une bonne élève de Notre Saigneur, comme lui elle sait s'adapter aux circonstances et avoir les mots qu'il faut ... en fonction des circonstances !

En d'autres temps Dutronc chantait "retourner sa veste, toujours du bon coté".

Ainsi dans la triste affaire Ali Soumaré, Valérie a d'abord dit au journaliste qui l'interrogeait: "Ca n'est certainement pas un sujet à nous,... Je n'ai aucun commentaire à faire sur cette affaire". Sauf que Francis Delattre, maire UMP de Franconville (là où il y a un magasin Ikea), avait lancé des accusations graves qui se sont révélées en grande partie fausses. Par sa non réponse, Valérie laissait donc courir la rumeur qui pouvait faire tord à un candidat du PS.

Finalement, devant la polémique lancée et l'escalade générée tant par la relance des médias que par la montée au créneau des élus socialistes, Pécresse a du condamner le sieur Delattre de façon assez sévère: "Je regrette cette démarche, qui ne correspond ni à ma conception de la politique, ni à ses valeurs".

C'est ce qu'on appelle la salsa, un pas en avant, un pas en arrière ! Même si la démarche de notre blonde est forcée par le tempo, reconnaissons lui une certaine élégance dans ce pas de danse ! Je ne suis pas sûr que Notre Saigneur eut été capable de faire ce pas de deux puisqu'il ne s'est pas exprimé pour dire même de façon imagée, qu'il priait qu'on veuille bien l'excuser pour ses débordements en parole.