C’est le nouveau mot d’ordre de Macron ! Il faut réindustrialiser à tout va et gare à ceux qui osent discuter ce mot d’ordre ! Macron utilise ce mot d’ordre pour tenter de faire croire que LFI d’une part et la droite ou l’extrême droite d’autre part sont rétrogrades, contre productifs, …
Une fois de plus, Macron utilise sa langue de vipère pour mieux diviser les français et évite soigneusement d’expliquer les tenants et aboutissants de la réindustrialisation.
Les citoyens français sont loin d’être stupides et méritent de recevoir ici les explications qui leur sont refusées par le despote Macron.

Que signifie réindustrialisation ?
Il s’agit de refabriquer des produits en France avec des composants issus le plus possible de France.

Pourquoi faut-il réindustrialiser ?
Depuis des décennies, les industriels français ont sous traité une très grande partie de leurs produits dans des pays ou la main d’oeuvre était bon marché. Certains industriels ont fermé totalement leurs usines au point qu’ils sont devenus de simples revendeurs. Il suffit de bien lire les étiquettes de nos achats pour lire ‘made in China’ ou ‘made in RPC’ c’est à dire fabriqué en Chine. Même nos médicaments proviennent souvent de ces pays lointains.
Ces produits transformés passent par plusieurs entreprises et font parfois plusieurs fois le tour du monde avant d’être vendus en France, induisant une pollution due à leur fabrication et au transport conséquente.
L’Europe et la France sont devenus extrêmement dépendants de ces pays lointains. Cette dépendance représente un grave risque d’approvisionnement en nourriture, médicaments, biens courants. Il faut diminuer cette dépendance et cette pollution par la réindustrialisation.

Que faut-il réindustrialiser en priorité ?
C’est une question délicate complètement masquée par Macron en particulier.
En effet il importe de réindustrialiser ce qui est réellement utile et essentiel pour la vie ou la survie des gens. Il faut également éviter que la réindustrialisation augmente la pollution et aggrave le réchauffement climatique, la perte de biodiversité et le pillage des ressources terrestres. D’ailleurs le terme réindustrialisation est mal choisi, il s’agit d’abord de relocalisation de nos activités.

Qu’est-ce qui est essentiel pour les gens ?
Se nourrir, se vêtir, vivre et élever leurs enfants avec un minimum de confort et de sécurité, se détendre et profiter de loisirs. Pour cela, dans le système économique actuel, ces gens travaillent et reçoivent en retour le salaire qui permet d’acheter des produits et des services pour satisfaire leurs besoins essentiels. De plus un pourcentage de ces salaires est prélevé pour l’organisation sociale de la société et la redistribution vers les plus pauvres, les malades, les retraités, ...
La relocalisation doit donc concerner en priorité, les sources de nourriture et leur qualité, la fourniture et l’usage des vêtements, les politiques de logement, l’organisation du travail, l’organisation des transports, l’organisation sociale sous toutes ses formes (éducation, santé, retraites, ...). A chaque fois, l’impact sur l’environnement doit être étudié et minimisé au maximum.
Chacun de ces domaines interagit forcément avec les autres ; notre façon de penser qui consiste souvent à isoler un domaine, un sous ensemble, un système permet d’optimiser ce domaine mais au risque d’avoir une mauvaise incidence sur un autre domaine.
Il faudrait que nous ayons une vision globale, ce que nous n’avons pas naturellement.
Par ailleurs, la prise en compte tardive de notre dépendance, la complexité des mécanismes environnementaux que nous avons négligés nous incitent à penser que chacune des activités relocalisées que nous allons démarrer devront forcément être adaptées, corrigées sans cesse en fonction des résultats obtenus.
Dans ces résultats, l’important n’est pas la rentabilité financière mais la rentabilité écologique et environnementale ; L’important c’est la survie du vivant dont l’espèce humaine.
Pour une pensée globale, peut être le choix prioritaire du vivant est-il LA bonne idée.

Prochaines chroniques :
les sources de nourriture et leur qualité (réalisé)
la fourniture et l'usage des vêtements (réalisé)
les politiques de logement (réalisé)
l’organisation du travail (réalisé)
l’organisation des transports (réalisé)
l’organisation sociale et conclusion (réalisé)