La marche du monde

La très grande majorité des pays du monde sont surendettés.
En revanche, les grandes entreprises et banques souvent multinationales sont très riches.
Comment expliquer ce constat d’aujourd’hui ?

Pourquoi les pays du monde sont-ils surendettés pour ne pas dire pauvres ?
Depuis les révolutions françaises de 1789 et russes de 1912, de la déclaration des droits de l’homme, de la création de l’ONU, les états ont mené des politiques visant à diminuer la pauvreté de leurs populations sur le plan sanitaire et sur le plan alimentaire essentiellement.
Ces politiques de solidarité humaine ont un coût. Ce coût a donné lieu à une imposition des plus aisés et des entreprises, lesquels ont toujours rechigné et réussi à rogner ces charges solidaires. Parallèlement la population, tout particulièrement dans les pays les plus riches, a vieilli ce qui a augmenté les dépenses sanitaires.
De même, l’automatisation de plus en plus poussée a diminué le recours des entreprises au personnel, ce qui a donc diminué les recettes liées aux taxes liées à l’emploi.
Enfin, les états ont été privés de leur faculté d’émettre de la monnaie, ce qui les a obligés à emprunter au système bancaire privé puis à rembourser cette dette.
Ces facteurs expliquent parfaitement que les budgets des états du monde sont presque tous déficitaires.
Les derniers ajustements du budget de la France en sont une démonstration. Les entreprises s’opposent à l’augmentation de leurs charges, les plus riches itou, la natalité baisse, la population vieillit beaucoup, le chômage augmente rapidement.
Les derniers sujets prometteurs et rentables sont numérisation à tout va dont monnaie, robotisation, intelligence artificielle, contrôle de l’information.
Les sujets dont on parle mais sur lesquels on reste dans l’expectative sont résilience au changement climatique et à la perte de biodiversité, transition écologique.

Pourquoi les grandes entreprises et banques sont-elles de plus en plus riches ?
De tous temps les business man du monde ont saisi les évolutions technologiques pour s’enrichir.
Il y a eu l’ère du charbon et du moteur à vapeur largement exploités en Europe dans les années 1900 qui a enrichi la classe bourgeoise de l’époque.
Il y a eu l’ère de l’industrie métallurgique, l’ère de l’industrie textile, l’ère du pétrole et du gaz et du moteur à explosion qui se poursuit aujourd’hui.
N’oublions pas l’ère du papier monnaie puis les possibilités de transactions financières dématérialisées conjointement à l’ère des télécommunication puis du tout numérique.
Depuis que les états ne peuvent plus émettre de monnaie, les banquiers se sont largement enrichis sur les prêts consentis à ces états.
Et puis ces nantis ont voulu acquérir et s'entourer des plus belles choses (demeures, mobilier, vêtements, parfums, oeuvres d'art ...) ce qui a généré le domaine du luxe; ce domaine initialement dévolu aux plus aisés s'est plus ou moins étendu aux classes moyennes.
A chaque fois, on trouve ainsi une poignée de magnats devenus milliardaires que certains médias qualifient de génies (*1)
On assiste aujourd’hui à la main mise des business man sur les informations diffusées ; ce domaine ne semble pas rapporter beaucoup mais il permet une manipulation évidente des gens qui reçoivent l’information (*2).

Ce navrant constat de l’état de notre monde, peut-il être changé ?
A priori, non, tant que les business du mode feront leur loi !
Néanmoins, notons que le pillage des ressources de notre terre a des limites. Notons que les technologies qui permettent la réussite des business man induisent une consommation d’énergie et de matières qui a pour conséquence, la destruction de notre environnement naturel dont la perte de biodiversité, l’amas de pollutions diverses dont les GES responsables du dérèglement climatique.
De façon inexorable, ces conséquences mettront en péril la vie des gens sur terre y compris celles des business man (*3).
Ces derniers, seront-ils conscients de ce péril et capables de réagir dans leur intérêt et celui de l’humanité ? On peut en douter, puisqu’ils sont bien informés et savent depuis la publication du traité de Rome en 1972, que leurs activités et entreprises sont la cause du prochain désastre planétaire.

Et nous, les gens, le peuple, l’humanité, sauront nous nous opposer à la main mise des business man sur notre monde ?
Tout n’est pas perdu, nous avons encore quelques moyens d’action ou de pression.
Puisque les business man s’enrichissent par la vente de leurs productions, nous pouvons boycotter ces productions, nous pouvons aussi apprendre ou réapprendre la sobriété dans tous les domaines.
Nous pouvons encore produire le strict nécessaire localement et refuser majoritairement tout achat lointain ou mondial.
Puisque les business man nous enfument via les grands médias, nous pouvons boycotter ces derniers, fermer définitivement les récepteurs médiatiques de toutes sortes.
Nous pouvons réinventer une communication locale de qualité basée sur la solidarité entre nous.

De toutes façons, les aléas climatiques, la perte de biodiversité, les poisons que nous respirons ou ingérons vont nous mettre au pied du mur.
Il nous faudra bien lutter pour notre survie et mieux vaut le faire dès maintenant !

(*1) Les business man sont sûrement des génies du retour sur investissement ! Ils savent bien utiliser les sciences et la technologies de leur temps mais ils n’inventent rien !
Exemple 1 : Bill Gates et Microsoft.
Vers 1980, Bill met sur le marché de l’ordinateur personnel, le système MS/DOS qu’il aurait inventé et mis au point dans un garage ! En fait, Bill et quelques associés a copié un système existant déjà CP/M qu’il a amélioré , modernisé. Il a surtout contacté des constructeurs d’ordinateurs pour passer un deal avec eux à chaque fois qu’ils proposaient comme système associé son MS/DOS. Lorsqu’Apple a inventé son système d’exploitation avec souris, Bill a encore copié et bricolé rapidement un Windows3 pour pérenniser son marché.
Exemple 2 : Elon Musk et Tesla
Elon s’était déjà enrichi lors de sa résidence en Afrique du sud. Quand il est revenu aux USA, il a compris que la voiture électrique de luxe avait son marché. Il a donc embauché une bonne équipe d’ingénieurs compétents afin de développer tous les éléments matériels et logiciels nécessaires à la réalisation de sa première Tesla, dont la puissante batterie intégrée.

(*2) La manipulation des gens par l’information reçue.
On peut déjà souligner combien la publicité qu’on est obligé de subir sur les radios, sur les chaînes télévisés en direct ou e streaming, abrutissent les gens dans le seul but de leur faire acheter plus souvent le pire que le meilleur !
On peut constater que l’info reçue varie peu d’un média à l’autre, comme si tous les journalistes pensaient exactement la même chose ; bizarre, non ?
Chacun peut remarquer que les sujets les plus traités concernent la bouffe, le sexe, les jeux, les biens quand même … d’une part et tout ce qui fait peur d’autre part comme les maladies, les délits, les crimes …
En gros, on influence, on amuse ou on fait peur aux gens !

(*3) En première analyse, les nantis seront mieux protégés des aléas climatiques que les pauvres gens. Néanmoins, se protéger, dans des sortes de blockhaus des aléas climatiques violents, c’est perdre la qualité de la vie naturelle et donc déjà mourir un peu ! Quand à aller vivre sur Mars comme peut l’imaginer Elon Musk, c’est quitter notre si belle planète pour une sorte d’enfer minéral.

Edité le:30/01/2025