L’état du monde fin 2023

Encore quelques jours avant d’entamer une nouvelle année selon le calendrier grégorien.
C’est le moment de se remémorer les évènements de l’année qui se termine ; ceux-ci ont été nombreux ; beaucoup d’entre eux sont gravissimes tant sous l’angle français que sous l’angle mondial.
En France, citons la mauvaise réforme des retraites, le régime politique mettant à mal la démocratie, le système hospitalier en crise et les défaillances de la Sécurité Sociale.
En Europe et dans le Monde, citons la guerre en Ukraine, la guerre en Israël, les risques d’extension de celles-ci, la guerre économique entre diverses puissances mondiales, le dérèglement climatique et la perte de biodiversité qui menacent la survie du vivant et de l’humanité.
Notons que l’Organisation des Nations Unis semble totalement incapable de faire cesser ces guerres et que les Conferences Of the Parties ne parviennent pas encore à élaborer un véritable plan de lutte contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité.
La population mondiale s’établit à ce jour à plus de 8 milliards de terriens. Environ 2 milliards survivent dans une grande pauvreté parfois juste à coté d’une petite minorité qui détient plus de 50 % des richesses de ce monde. L’inégalité entre les hommes est flagrante. L’inaction de ces nantis contre ces inégalités et contre les menaces qui pèsent sur l’humanité est criminelle.

L’Organisation Mondiale pour la Santé est une émanation de l’ONU dont la mission est d’abord de maintenir en bonne santé les terriens. Pour ce faire, depuis plusieurs dizaines d’années, elle mène une politique vaccinale ayant pour objet d’éradiquer un maximum de maladies contagieuses. Certains de ces vaccins nouveaux contre la grippe, le covid, le papillomavirus sont de plus en plus contestés par la population et des médecins disons contestataires. En effet, le taux de réussite, le ratio bénéfice/risque de ces vaccins interroge.
D’autre part, les actions de l’OMS sur les maladies dégénératives est beaucoup moins visible.
Enfin, malgré cela, on constate encore une augmentation de la durée de vie avec l’existence d’assez nombreux centenaires.
Puisque l’augmentation de la population humaine a un impact certain sur l’activité économique et donc le réchauffement climatique et la perte de biodiversité, l’OMS ne devrait-elle pas se questionner sur ses actions ?

Est-il opportun d’accroître sans cesse la durée de vie des gens ? Certes avec l’âge, augmente sans doute la sagesse mais diminue aussi la faculté de s’adapter aux changements de ce monde.
Est-il sage de vouloir éradiquer toutes les maladies contagieuses qui font parfois mourir brièvement les gens mais d’agir moins efficacement sur les maladies dégénératives qui aboutissent à la mort après de longues années de souffrances ?
Enfin les vaccins, les médicaments, les traitements qui maintiennent en vie les gens sont de plus en plus coûteux ; ils ne sont donc accessibles qu’aux plus aisés ou plombent les dépenses de la Sécurité Sociale française ; les laboratoires et entreprises élaborant ces vaccins, médicaments ou outils de traitement font des bénéfices stratosphériques comme on a pu le vérifier lors de l’épisode covid.
Est-il acceptable de faire du business sur la santé des terriens ?
La charte de l’OMS devrait être sérieusement révisée.

Charte de l’OMS (WHO.INT)

Les nouvelles technologies numériques dont l’Intelligence Artificielle nous promettent un grand progrès. Le GPS, Le smartphone, la tablette, l’ordinateur, le téléviseur sont devenus des objets indispensables ; chaque occidental passe déjà plus de cinq heures par jour à lire un écran ; ces technologies nous plongent de plus en plus dans un monde virtuel.
Est-il supportable pour l’animal humain que nous sommes de vivre sans cesse hors sol, avec une visibilité indirecte voire fausse des réalités, dans des cages en verre climatisées la plupart du temps ?

La volonté de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre se traduit par le remplacement des moteurs thermiques utilisant les hydrocarbures par des moteurs électriques ou des moteurs utilisant l’hydrogène comme combustible. Du coup, tous les efforts portent sur les moyens de produire et de stocker l’électricité sans émission de GES un pari fort difficile à tenir.
D’aucuns misent sur les Energies Nouvelles Renouvelables que sont le vent, le soleil, les marées, la géothermie ,… D’autres misent sur l’énergie nucléaire de fission des noyaux d’uranium ou de fusion des noyaux d’hydrogène.
Mais, il faut bien voir que la mise en place de ces nouvelles technologies électriques commence par la construction de nouvelles usines, de nouveaux moteurs, de nouvelles batteries, de nouvelles voitures, toutes choses qui seront dans un premier temps fortement émettrices de GES. Au bout de combien d’années, ce supplément actuel de GES émis sera-t-il compensé par des technologies propres ?
Cette fuite en avant, sans remise en cause de notre activité économique et de notre gabegie de consommation d’énergie et de choses est-elle raisonnable ?

Les philosophes de la Grèce antique puis de la Renaissance plaçaient beaucoup d’espoirs dans la connaissance des choses, du monde, de notre système solaire même ; mais ils mettaient toujours l’homme, être vivant avec ses possibilités, ses croyances, ses passions au centre du monde.
Aujourd’hui l’homme moderne apparaît plutôt comme un numéro ; numéro de la carte d’identité, de la carte de Sécurité Sociale, de la carte électorale … Il est plus facile de se connecter à un serveur automatisé que de rencontrer une personne pour nombre de démarches … Certains restaurants osent nous demander de flasher un QRcode pour voir le menu !
Mais où vivons nous donc ? Et de quel bois sont faits les hommes qui nous proposent de tout numériser ?

L’année 2023 se termine donc par des avancées technologiques incontestables mais aussi par un recul de l’humanité
- au vu de ces guerres elles aussi numérisées, avec des drones et des bombes aveugles tuant des civils et détruisant des constructions laborieuses,
- au vu de cette numérisation inhumaine,
- au vu de cette fuite en avant technologique sans idéal humain,
- au vu de cette médecine devenant mercantile.

Nous ne pouvons croire que l'année 2023 est un bon millésime.

Espérons que les hommes vont se réveiller de ce mauvais rêve et :
- refuser de se battre entre eux pour le pire, s’aimer pour le meilleur, c’est bête à dire,
- réfuter la numérisation à tout crin qui nous abêtit,
- comprendre que l’idéal humain ne réside pas dans la high tech, ni dans la suractivité destructrice au final de notre support de vie,
- réduire les inégalités sociales insupportables,
- apprendre à vivre sainement et éviter donc les pièges de la médecine mercantile et inhumaine.


C'est mon espoir pour 2024 !

Edité le:28/12/2023