Nous l’avons démontré dans un précédent article : l’option de production électro-nucléaire n’est pas réaliste.
Mais alors que faut-il faire ?
Le but principal visé est de réduire à zéro si possible le bilan de nos émissions de GES ; mais aussi de veiller à préserver au maximum la biodiversité, le vivant qui a la faculté de s’adapter bien mieux aux aléas climatiques que notre système économique.
Ces buts sont obtenus assez facilement par la sobriété générale, c’est à dire par la volonté des humains de réduire tous leurs besoins au strict nécessaire. Facile à dire, mais moins facile à faire voire irréaliste selon les économistes.
C’est pourtant la voie royale déjà imaginée d’ailleurs par les gens très aisés qui se réunissent régulièrement à Davos. Ces gens, ces dingues, considèrent qu’ils sont les seuls capables de produire de la richesse économique et que les autres sont inutiles, qu’au mieux on peut les amuser et abêtir par tous moyens, au pire les éradiquer par d’autres moyens peu catholiques.
En effet, la réduction progressive et assez rapide de la population mondiale est une mesure efficace de réduction de l’empreinte environnementale.
A commencer par les plus aisés qui sont les plus pollueurs de notre planète ! C’est ce qui se passe déjà naturellement ; la natalité baisse dans les pays les plus riches et l’espérance de vie semble stagner voire régresser. Ce phénomène réel n’est cependant pas assez rapide.
Chacun des acteurs économiques, de l’entreprise au particulier doit encore faire preuve de sobriété dans toutes ses activités ou actions.
Les entreprises doivent construire et produire utile et pour fort longtemps avec garantie de réparation sur 15 ans au moins. Les nouveautés marketing , la mode, la publicité, les incitations à acheter doivent être bannies.
La limitation de nos besoins doit être encouragée tout en gardant à l’esprit le souci d’équité entre tous.
Certains vont dire qu’il s’agit là d’écologisme punitif ? D’une atteinte à nos libertés individuelles ? Non pas, la restriction de l’usage de biens matériels et donc de leur production devrait libérer du temps pour se distraire, se rencontrer, communiquer chaleureusement, en fait changer profondément et plus humainement notre mode de vie.
L’individualisme forcené voire l’égoïsme sera remplacé par plus de solidarité entre les gens.
Ce projet de réelle sobriété et ses conséquences sur notre mode de vie est le point fort de la transition écologique, la transition vers un monde meilleur mais pas facile pour autant.
Difficile d’en envisager tous les effets ; à chacun de nous d’y réfléchir intensivement et de trouver ces effets et les actions correspondantes à faire.
Nous ne pourrons sans doute pas vivre demain sans énergies ; nous aurons toujours besoin de chaleur et de froid mais aussi d’électricité. La récupération de chaleur est très souvent nécessaire pour chauffer des logements mais aussi pour la production industrielle ; il faut savoir aussi, que l’on peut générer du froid grâce à une source de chaleur. Vu le réchauffement climatique qui s’emballe, il serait judicieux d’investir dans cette technologie moins énergivore que les pompes à chaleur.
La chaleur peut être récupérée par l’énergie solaire d’une part et par la géothermie d’autre part. La géothermie profonde et les fours solaires permettent d’obtenir des températures élevées utilisables pour produire une électricité pilotable.
L’électricité non pilotable, dite variable, peut être obtenue par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, par la récupération de l’énergie des vagues et marées, etc …
Enfin la géothermie offre la possibilité de stocker de la chaleur sur de longues périodes ; accumuler la chaleur de l’été et la restituer l’hiver devient possible.
Néanmoins, ces récupérations d’énergie seront volontairement limitées par notre objectif majeur de recherche de la sobriété générale.
Voici donc les grandes lignes de ce qu’il faut faire pour réussir non pas la mini transition énergétique mais la réelle transition écologique, celle qui devrait réduire nos pollutions d’une part et nous permettre de survivre aux aléas climatiques de plus en plus violents.
Edité le:31/01/2024