Un vaccin contre le méningocoque

L’été se termine doucement mais sûrement. En septembre, sans doute un peu d’été indien !
Mais la rentrée scolaire est proche et l’hiver se profile à l’horizon avec ses maladies infectieuses.
C’est donc le retour de la vaccinite !
Ce jeudi 28 août 2025 en page 9, juste au dessus de la séance de la Bourse (*), Le Parisien titre en gras : Offensive contre la méningite
avec un sous titre inquiétant :
Les infections invasives à méningocoque, foudroyantes et difficiles à diagnostiquer, font de nombreux morts.
Face à ce fléau, un dispositif est mis en place à la rentrée pour vacciner les collégiens.


Evidemment, il n’est pas demandé aux collégiens ou à leurs parents s’ils sont favorables à cette nième vaccination ! Mais on nous affirme que le ministère de la Santé a décidé de mettre le paquet contre les infections à méningocoque.

L’année dernière 614 personnes ont été victimes de ces infections en France soit 614 / environ 650.000 décès toutes causes confondues. Soit de l’ordre de 1/1000 ce qui est peu ! Ce n’est sûrement pas une invasion ni un grave fléau. On meurt bien davantage du cancer et des déficiences cardiaques.
Il paraît que les gens et même les médecins diagnostiquent mal ou trop tard ces infections. C’est vraiment dommage au moment où l’on nous raconte que l’IA est une technologie prometteuse pour le monde médical. C’est aussi supposer que les médecins récemment formés d’aujourd’hui sont nettement moins bons que leurs homologues anciens !
Car, votre serviteur a chopé un méningocoque en l’an 1956 ; le médecin généraliste a vite diagnostiqué un début de méningite et lui a fait administrer une forte dose de pénicilline pour stopper net la maladie.
En effet, il faut savoir que les infections à méningocoque se soignent très bien avec des antibiotiques connus. Il faut également dire que la bactérie responsable de cette infection est assez souvent présente dans notre nasopharynx sans causer de soucis.
Bref le recours à la vaccination préventive de tous les collégiens de France ne se justifie nullement.

Dans cet article du canard parisien, on apprend que le vaccin qui pourrait être injecté aux élèves de 5ème contiendra l’anti-méningocoque et l’anti-papillomavirus !
L’année dernière, malgré la propagande de Macron du coté de Cognac, la campagne de vaccination contre le papillomavirus n’a pas été un franc succès ; on comprend mieux la manœuvre et la tentative d’influencer les gens, un fois encore par la peur ! Rendez vous compte, certains survivants au méningocoque sont amputés !

Questionnons nous sur ce double vaccin qui traiterait deux types de microbes fort différents : une bactérie et un virus ; cet assemblage est-il sûr et valide ?
Le coût de la diffusion de ce vaccin n’est-il pas prohibitif par rapport au gain attendu qu’on peut estimer à quelques centaines d’infections en moins et quelques dizaines de morts en moins par an en France ?


Dans le contexte de limitation drastique des dépenses de l’État, le principe de précaution budgétaire ne devrait-il pas inciter à éviter une dépense quasi inutile ?

(*) Ne voyez aucun lien entre vaccination et Bourse ! Juste le hasard de la mise en page !

Edité le:28/08/2025