L’IA c’est d’abord l’accès à une masse considérable de données. C’est aussi, la récupération de toutes les meilleures analyses, pratiques, raisonnements que l’on peut faire sur ces données.
Si nous prenons l’exemple du médecin généraliste, l’IA qui pourrait le remplacer disposerait de bien plus d’expériences et de pratiques que ce médecin fut-il excellent. Nous pouvons en déduire, qu’à priori, l’IA établira un meilleur diagnostic et choisira les meilleurs remèdes et médicaments.
Pourtant pas sûr du tout que cette IA soit bénéfique pour l’humanité !
En effet, le médecin généraliste s’appuiera sur cette IA et ne fera plus l’effort de diagnostiquer ni l’effort de choisir les remèdes adaptés à son patient puisqu’il lui suffit d’interroger cette IA pour être sûr que son patient sera bien soigné !
On peut en déduire, raisonnablement que le médecin devient fainéant et s'abêtit par facilité.
On voit aussi que dans le diagnostic du patient, le médecin devient une sorte de manœuvre faisant l’intermédiaire entre la machine et le patient.
On devine que l’aspect humain essentiel dans la relation entre patient est médecin est perdu.
On imagine bien la suite : le traitement automatisé de tous les patients avec un minimum de contact humain.
Qui peut se satisfaire de ce type de médecine ?
Ni le patient, traité comme un numéro, ni le médecin dont le job perd de son humanité et qui risque fort de perdre ce job !
Alors pourquoi les médias nous présentent l’IA comme un progrès indéniable ?
Alors qui a intérêt à ce que l’IA se développe de plus en plus et rapidement ?
C’est la question qu’il faut se poser et y répondre.
Nous savons que ce sont les milliardaires et leurs gigantesques entreprises qui ont intérêt au développement de l’IA. Car ces machines ne font pas grève ; elles ‘travaillent’ jour et nuit, 24 heures sur 24, y compris les jours fériés ; et elles ne font vraiment pas beaucoup d’erreurs (*) !
Pour ces magnats de la finance, l’IA supprime du personnel pas toujours facile à gérer ou manipuler et augmente considérablement la productivité et la soif de puissance de ces monstrueux ego !
Pouvons nous et même devons nous résister à cette volonté de quelques uns d’imposer à tous les autres l’IA ?
Oui, nous devons résister puisque cette IA, à la botte des plus riches, n’a d’autre but que d’asservir la majorité des gens en nous abêtissant davantage.
Oui, nous le pouvons, car l’IA a son talon d’Achille : elle a besoin d’hyper connexions, d’hyper centres de traitement des données, et de beaucoup, vraiment beaucoup d’électricité pour fonctionner !
A chaque fois que nous limitons la fourniture d’électricité à ces machines, nous limitons le développement de l’IA. Et nous avons d’autant plus intérêt à stopper cette IA, vu que celle-ci de part sa demande en matériaux, métaux, électricité détruit un peu plus notre environnement et menace la survie de l’humanité.
Même si notre médecin généraliste n’est pas excellent, n’est pas parfait dans son diagnostic et son ordonnance, il est, le plus souvent un bon médecin, une personne à notre écoute, bien vivante, en chair et en os, à laquelle nous faisons confiance … ce qui aide déjà beaucoup à notre guérison !
L’IA, c’est le meilleur, ... souvent l’ennemi du bien !
L’IA c’est faire bien compliqué ... quand on pourrait faire infiniment plus simple !
L’IA c’est la mondialisation nouvelle ... à l’opposé de la relocalisation utile et vitale !
(*) les erreurs des machines sont néanmoins possibles et peuvent être très graves du fait de l’effet démultiplicateur de ces machines ;
Edité le:22/05/2025