La focalisation sur la seule valeur monétaire
Chaque année, les grandes entreprises capitalistes mesurent leur puissance à travers le bilan de l’exercice comptable qui détermine un certain nombre de grandeurs appelées comptes. Tous ces comptes sont exprimées en devises (dollar, euro, rouble, yuan, …). L’un des comptes les plus importants correspond aux profits réalisés sur l’exercice. Plus celui-ci est important, plus l’entreprise est attirante pour les actionnaires et investisseurs. On la dit attractive !
Un autre compte important reflète la quantité des avoirs de l’entreprise. Plus ce compte est fort, plus l’entreprise est riche et considérée comme puissante.
Pour l’actionnaire ou l’investisseur, qu’importe l’objet de l’entreprise, qu’importe ce quelle produit pourvu qu’elle dégage un profit en devises.
La quantification avant la qualification
Cette réduction de toute nourriture, de tout objet, de tout service à la seule valeur monétaire fait passer la quantité avant la qualité. L’actionnaire regarde la quantité des choses produites et néglige la qualité de cette production. Il ne s’intéresse à la qualité des choses que pour s’assurer que celle-ci rend sa vente plus concurrentielle.
Par exemple, il se contrefiche que la production d’armes ait un effet destructeur sur les hommes car il ne voit que le profit réalisé. De même le richissime agriculteur se tamponne des effets dévastateurs des pesticides sur le vivant pourvu que sa production lui rapporte immédiatement un bon bénéfice.
L’artificiel avant le vivant et le naturel
Cette vision focalisée sur le profit réalisé ignore la réalité intrinsèque des choses. Il est même plus intéressant, plus profitable de produire et vendre des choses immatérielles et très sophistiquées. En effet, la valeur de ces objets ou services artificiels ne peut pas être comparée facilement à des objets ou services bien réels et vraiment utiles. De plus ces choses artificielles se démodent très vite ou bien sont fragiles et périssables, ce qui entraîne le besoin de les renouveler, besoin pas toujours justifié mais fortement incité via la publicité et la propagande.
Afin de susciter l’achat des soi-disant nouveautés, les grandes entreprises dépensent beaucoup en publicité ; il est notable que le message publicitaire est particulièrement artificiel.
La négation des contraintes naturelles
Pour faire du profit, il faut produire toujours plus. Il faut donc extraire davantage de produits de base issus des ressources minières ou des ressources d’agriculture et d’élevage.
Ce toujours plus est un déni des contraintes naturelles ! Nous savons que les minerais ou hydrocarbures extraits du sol sont en quantité finie, le capitaliste l’ignore ! Si la ressource devient rare, elle se monnaiera plus cher et il sera donc possible de dépenser davantage pour l’extraire.
Nous savons que le rendement d’un hectare de céréales est fonction de nombreux facteurs comme la qualité des sols, la variété et la résistance de la semence, les aléas climatiques, etc … Le gros agriculteur capitaliste semble l’ignorer ! Il vend même sa future récolte avant qu’elle ne soit levée : il spécule sur le marché mondial des céréales.
Le non respect des droits humains les plus élémentaires
Ce dernier exemple montre que le capitaliste ne respecte pas les droits humains les plus élémentaires. Nourrir les gens, tous les gens même s’ils sont pauvres, est le cadet de ses soucis. L’important pour lui est de vendre le plus cher possible, généralement à un intermédiaire lequel par des transformations et distributions fort complexes alimentera la plupart des gens … sauf les plus démunis.
La loi du plus fort
Finalement le capitaliste ne connaît qu’une loi, celle du plus fort. Son credo : toujours plus de profit. Pour ce faire le capitaliste vise à élargir son marché et faire grandir son entreprise. Et cela il est prêt à le faire à n’importe quel prix !
Que prenne garde celui qui s’oppose à son expansion ; de par sa puissance financière, le capitaliste broiera l’importun !
Que s’inquiète celui qui dénonce la toxicité ou l’inutilité des produits proposés ; par la propagande, par le lobbying, le capitaliste ridiculisera l’homme soucieux de la nature !
Le capitalisme c’est donc le retour à la barbarie de quelques milliardaires envers l’ensemble des autres terriens. Ils peuvent tout se permettre, nous écraser, nous tuer même pour que se perpétue ce marché source de leur énorme profit.
Les capitalistes, ce sont les grands bandits modernes, des intouchables pires que les pirates sur les mers, pire que les coupeurs de jarret du moyen âge !
Le capitalisme n’est pas un progrès. Tout au contraire c’est une régression grave de toutes nos valeurs humaines, un retour à la barbarie et aux atrocités, c’est aussi une grave menace de survie de l’humanité.
La révolte anti capitaliste
Elle est possible puisque nous sommes infiniment plus nombreux que les capitalistes.
Elle est possible parce que c'est nous qui produisons pour eux. Ils dépendent de nous.
Elle est possible si nous nous révoltons enfin contre ce système capitalistique, si nous acceptons de quitter la petite sphère de sécurité dans laquelle les capitalistes nous ont enfermés et manipulés pour leur seul profit !
Nous révolterons nous, dès demain ?
Edité le:26/05/2025