Il y a cent ans déjà, les pays occidentaux ont colonisé les pays les plus pauvres du monde afin d’en exploiter à bon compte les richesses agricoles, minières et même humaines. La révolte de ces peuples a fait cesser la colonisation.
Mais de nombreux stigmates de la colonisation subsistent. Le négoce, c’est à dire l’achat de produits ou de services puis la revente avec juteux bénéfice a remplacé l’exploitation par la colonisation.
Depuis plus de 30 années, la mondialisation s’est généralisée. Cette tendance est née d’un constat : la main d’oeuvre des pays les plus pauvres est bon marché. Du coup, des chefs d’entreprises occidentales ont pensé utiliser celle-ci. Ce faisant, ils n’ont pas hésité à mettre au chômage la main d’oeuvre locale ou nationale.
D’une certaine façon, ils ont ainsi importé la paupérisation dans leur propre pays et ce sans vergogne.
Les moyens modernes de communication numérique, les transports de marchandises conséquents et très bon marché ont permis et favorisent encore aujourd’hui le négoce et la mondialisation.
Mais cette mondialisation génère une concurrence effrénée entre les entreprises et les nations. A l’intérieur de l’Europe, la concurrence est sévère ; elle menace la cohésion de cette union économique.
La plupart des pays pauvres se sont enrichis grâce à la mondialisation et concurrencent désormais les pays occidentaux.
Malheureusement cet enrichissement a profité à une classe de profiteurs mais a gardé une majorité de la population dans la pauvreté.
En sous traitant systématiquement la fabrication, la transformation et le conditionnement des produits que nous consommons, nous avons perdu la signification réelle de ces produits. Nous ne sommes même plus capables de savoir si le prix du produit est justifié.
Pire encore, s’il s’agit de denrées alimentaires ou de produits agricoles, nous acceptons et subissons la loi du marché et la spéculation.
Nous n’avons perdu les repères solides pour évaluer les produits. Au vu des prix bas, on nous a fait croire que la mondialisation est heureuse.
Nous réalisons difficilement que le produit bon marché que nous achetons a parcouru en entier ou en partie des milliers de kilomètres. Nous ne voyons pas que sa fabrication a extrait des matières, des minerais qui sont extrêmement néfastes à l’environnement.
En résumé, la mondialisation génère la paupérisation des gens et la destruction de notre environnement c’est à dire de notre support de vie.
Qui peut nous faire croire que la mondialisation est bonne pour l’humanité ?
Quand allons nous abandonner ce modèle économique suicidaire ?
Edité le:08/07/2022