Il n'y a pas que le vaccin pour lutter contre la maladie

Le réchauffement climatique fait migrer des maladies localisées en zones tropicales vers les pays occidentaux. Déjà le moustique tigre qui est vecteur des maladies, la dengue, le chikungunya ou le virus du zika, se répand en France par exemple.
Il y a 10.000 ans, la transmission du paludisme a résulté d’un changement climatique.
Le monde médical ne peut donc ignorer le risque important de diffusion de plus en plus de maladies nouvelles et/ou d’origine tropicale.

Parallèlement, les antibiotiques qui ont été de puissants agents de lutte contre les maladies, sont de moins en moins efficaces. Cette inefficacité s’explique par l’utilisation immodérée de ces médicaments ainsi que leur usage dans l’élevage intensif. Les microbes ont ainsi pu s’adapter, migrer et résister aux antibiotiques.

De même, de grands progrès ont été réalisés dans la conception des vaccins contre de nombreuses maladies connues. En particulier, les laboratoires pharmacologiques fondent de grands espoirs sur les vaccins à ARM messager.
Même si leurs succès sur le covid sont très discutables, il est fort probable que cette technologie progresse et devienne mature.

Du coup, les sommités du monde médical imaginent de lutter contre toute maladie par le vaccin de masse et rêvent même d’éradiquer la maladie.
Cette vision de la lutte contre toute maladie interroge.
D’abord par la massification de la vaccination ; en effet celle-ci implique de fabriquer et diffuser dans le monde entier un nombre énorme de doses de vaccins. Cette grande quantité crée un marché particulièrement juteux pour les labos. Mais le contrôle de la qualité et de l’inoccuité de ces vaccins étant assuré en priorité par les labos eux mêmes, des abus sont possibles et inévitables. De plus les pays les plus pauvres du monde sont dans l’incapacité d’acheter ces vaccins et doivent attendre le bon vouloir de pays plus riches enclins à leur donner … leurs résidus de vaccins !

Ensuite, sur la volonté d’éradiquer la maladie ; cette volonté n’est pas très réaliste. On a cru, un certain temps avoir éradiqué la variole ou la tuberculose. Il n’en est rien, ces maladies refont surface parfois avec plus de virulence. Depuis toujours, l’homme a mis en place des protections contre les vecteurs des maladies mais aussi des mesures d’hygiène limitant le risque de contact avec les microbes. Ces mesures se révèlent assez efficaces mais ne doivent pas être exagérées sous peine de rater leur but.
Par exemple, l’isolement, le confinement ont l’inconvénient de casser des liens sociaux entre les gens. De même l’hygiène excessive ne permet plus à notre système immunitaire naturel de fonctionner normalement.

Faut-il rappeler aux sommités du monde médical que la médecine n’est pas une science exacte et qu’il importe de faire preuve de mesure et d’ouverture.
Le vaccin ne peut être la solution unique de lutte contre les maladies.

Tous les moyens de lutte contre les maladies doivent être maintenus et développés même si nos connaissances actuelles ne permettent pas toujours de comprendre un cas de guérison 'spontanée'.
Il n’est pas souhaitable que les décisions de lutte contre les maladies viennent ‘d’en haut’ ; Il faut laisser les médecins, en contact direct avec les patients, prescrire et donner des soins. Il faut utiliser leurs connaissances du terrain, les faire remonter pour ajuster intelligemment les politiques de lutte contre les maladies.
Le poids de l’OMS et de ses relais nationaux est trop lourd. Leurs décisions sont ressenties par la population comme un diktat insupportable.

N’oublions jamais : non seulement la médecine n’est pas une science exacte mais elle est d’abord une science humaine.

Edité le:26/07/2022