Lorsqu’on analyse les lois et décrets parus tout récemment, mais aussi depuis plusieurs décennies, on constate que nombre de ceux-ci ont pour objet la protection des français. Malheureusement, cette protection se décline sous forme de respect des normes et aussi par de nombreuses interdictions.
Heureux celui qui peut aujourd’hui agir en toute légalité face à ces multiples lois et décrets visant à nous protéger … de tout et de rien !
Car enfin, nous sommes des êtres adultes sensés et n’avons pas besoin que la loi, plus qu’un garde-fou soit devenue un véritable carcan !
Point besoin de rappeler ici, les derniers épisodes liberticides en terme de santé ou de manifestations publiques !
Il est facile de comprendre que l’État perd son temps en voulant nous protéger ; non seulement il traite les citoyens comme des demeurés, des crétins, mais de plus il néglige son rôle primordial : éviter la destruction des forces vives du pays tout particulièrement dans un contexte difficile. Il semble même que l’État ne soit plus capable de prendre des décisions en adéquation avec ce contexte !
Faut-il prioritairement « réformer » pour ne pas dire casser, le système de retraites par répartition alors que diverses études semblent prouver sa bonne santé ?
Faut-il ouvrir à la concurrence les transports en commun et démolir nos réseaux publics routiers, ferroviaires, métropolitains ?
Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique ne serait-il pas judicieux de rendre ces transports publics et gratuits afin d’augmenter leur utilisation par les usagers mais aussi par les marchandises ? Un moyen d’éviter la construction massive de voitures personnelles électriques très énergivores à la construction, puis à l’utilisation, un moyen de limiter le recours à la route, son entretien coûteux, sa pollution sonore et ses particules aériennes nocives ! Un moyen de rendre les transports en commun accessibles à tous sans tarifs distinctifs fort compliqués, sans systèmes de contrôle d’accès fort dispendieux !
Certes, il faudrait financer cette gratuité, ce qui est loin d’être impossible ; en effet, l’État, les régions, les départements, les entreprises subventionnent en grande partie les transports en commun ; la suppression des dispositifs de tarification et de contrôle utilisant de très nombreux matériels (serveurs, portillons d’accès, guichets, réseaux, cartes, tickets, ...) et du personnel (guichetiers, contrôleurs, …) réduirait de façon significative une part des subventions au point de rendre la gratuité très peu coûteuse.
Les français, dispensés du coût des transports en commun se sentiraient libérés d’une forte contrainte ; ils penseraient sans doute qu’ils sont bien protégés par le système mis en place par un gouvernement réellement soucieux de leur qualité de vie.
Edité le:17/01/2023