Réindustrialisation, L'organisation sociale et conclusion

La relocalisation, la réorganisation de toutes nos activités pour faire face aux enjeux de ce siècle impacte forcément l’organisation sociale de notre pays.
Chacun le sait bien, on ne peut pas mettre en place une organisation résiliente au changement climatique et à la perte de biodiversité sans une certaine équité entre les gens.
Les différences actuelles de revenus entre les plus pauvres et les plus riches sont énormes ; elles ne sont pas justifiables. La lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité démarre tardivement et lentement ; on peut en déduire que les adaptations à faire tant pour les entreprises que pour les gens seront particulièrement difficiles. Nous allons devoir faire de gros efforts pour faire face au dérèglements, pour réduire les déchets que nous produisons qui sont cause de ce dérèglement.

En premier lieu, réduire l’écart de revenus entre les gens
D’une part remonter fortement le Smic, les petits salaires, d’autre part plafonner les hauts salaires de plus en plus bas progressivement jusqu’à un rapport maxi plus riche, plus pauvre de 20.

En second lieu, faire des efforts pour faire face aux dérèglements
Les dérèglements vont engendrer des catastrophes climatiques ; pour s’en préserver et pour réparer il faudra beaucoup d’implication physique de chacun ; vivre en consommant moins d’énergie signifie quelques sacrifices de confort ; aller à pied ou en vélo au lieu d’utiliser un transport motorisé c’est un effort physique certes, mais bon pour notre santé ; réapprendre à ‘bricoler’ pour réparer ses objets favoris et utiles, acheter beaucoup moins, c’est un réel effort ...

En troisième lieu, toujours donner la priorité à ce qui est vivant avant ce qui est inerte matériellement ou logiciellement.
Parfois il sera difficile de déterminer si telle ou telle action est bonne pour nous, nos proches, l’environnement et l’humanité ; un point de repère et un but constant, c’est la priorité au vivant !
En effet n’oublions jamais que notre alimentation en légumes, fruits, viandes, poissons est extrêmement dépendante de tout ce qui est vivant qu’il faut donc préserver.
Peut être mangeons nous trop de viandes et charcuteries, peut être mangeons nous trop de poissons par rapport aux ressources disponibles ? Nous pouvons essayer de diminuer ces consommations mais aussi, nous pouvons penser sérieusement à diminuer la population humaine.
La justification, parfois délicate de nos actions réside dans la préservation de la vie et de son équilibre sous toutes ses formes.
Il faut cesser de croire que nous pouvons vivre hors sol grâce aux technologies modernes : celles-ci nous cachent la réalité ; l’info reçue est-elle vraie ? l’image reçue est-elle virtuelle ? Il faut comprendre que nous sommes hyper protégés dans des cases de verre appelées véhicules, bureau, logement, … que ces protections très énergivores nous rendent de plus en plus faibles devant la nature et dérèglent le schéma climatique naturel. Les technologies modernes dont nous sommes si fiers nous abêtissent : Qui mémorise encore ses principaux numéros de téléphone ? Qui retient son code carte bleue avec le sans contact ? Qui sait encore faire un bon calcul mental ?

Ces technologies comme le réacteur nucléaire ou l’intelligence artificielle sont bien peu complexes par rapport à ce qui se passe dans la moindre cellule vivante. Peut être serait-il malin d’exercer notre intelligence pour comprendre comment nous sommes faits, comment nous vivons et en tirer une philosophie de la vie et non pas quelque invention mercantile copiant bien mal le vivant !

Retour sur la réindustrialisation selon Macron
C’est le mot d’ordre de Macron qui a été à l’origine de cette chronique. Nous n’avons pas fait le tour de la question, loin s’en faut ! Nous avons dérivé par rapport au mot de départ ‘réindustrialisation’. Normal, car la réindustrialisation à la Macron c’est la continuation d’un système économique matérialiste et numérique qui est en train de détruire toute vie sur Terre. Pour chacun des quelques domaines, trop légèrement abordés, nous avons mis en avant les mesures à prendre non pour réindustrialiser mais pour rendre notre monde vivant et vivable.
N’attendons rien des dirigeants politiques ou financiers de ce monde, leurs esprits, leurs âmes s’il en ont une, sont rouillées, obscures de noirceur, … Ce que nous en voyons ce sont des façades presque virtuelles, car ces gens là (comme disait Jacques Brel) ne vivent pas ; ils comptent !

Le vrai changement viendra de nous tous, petites gens qui aimons la vie ; réveillons nous, révoltons nous contre la mafia qui dirige le monde avant qu’il ne soit tard ;
Vous savez ce qui vaut vraiment quelque chose : LA VIE !

Edité le:18/05/2023