La mode est aux commémorations des grands et souvent des pires évènements historiques.
Il paraît qu’il est important de faire cet effort de mémoire pour que les générations les plus récentes n’oublient pas ce qui s’est passé autrefois.
L’argument évoqué pour justifier cet effort de mémoire est souvent toujours le même : montrer ce qu’il faut faire ou plutôt ce qu’il ne faut plus faire !
C’est ainsi que la shoah ou le débarquement sur les côtes normandes en 1944 sont révélés et commémorés largement.

Est-ce que cela a empêché d’autres tueries de nombreux hommes ?
Non ! Force est de constater que le Rwanda a connu un grave génocide récemment ; plus proche encore de nous la mémoire de la shoah n’a pas évité l’irruption terroriste de membres du Hamas en terre israélo-palestinienne, ni les destructions et la tuerie de nombreux gazaouis par la vindicte du gouvernement et de l’armée israélienne !
Alors, non, clairement les commémorations historiques ne préservent pas les hommes d’aujourd’hui de la barbarie.

Alors à quoi peuvent bien réellement servir ces grandes commémorations, par ailleurs fort dépensières ?
Peut être à rendre hommage aux familles et proches de ces juifs qui ont été tués dans les camps de concentration ou de ces soldats qui se sont fait massacrer sur les plages normandes ?
Peut être aussi parce que ces évènements historiques ‘remarquables’ sont une bonne occasion pour les ‘grands’ de ce monde de se retrouver, de faire de beaux discours, de manipuler un peu plus encore les braves gens et leur faire croire que les guerres et autres atrocités de l’humanité sont inéluctables ?
Notons que les tristes évènements sont plus fréquemment commémorés que les plus gais et les plus essentiels pour le devenir d’une humanité responsable et solidaire !

Ne nous laissons pas prendre au jeu malsain de ces va-t-en guerre !
Ecoutons plutôt le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qui nous demande d’ouvrir les yeux sur la grande menace pour l’humanité que représente le dérèglement climatique et son corollaire, la perte de biodiversité !

Clairement, les va-t-en guerre de toutes sortes d’aujourd’hui sont des criminels à condamner sévèrement puisque leurs actions destructrices des hommes et des biens sont autant d’inactions et de mésactions sur le plan climatique !
Hou hou ! Haro sur ces coqs montés sur des ergots de gloriole et dont le cerveau reste petit reptilien !