Coronavirus : Les États-Unis dépassent les 700.000 morts

Est-ce vraiment beaucoup ?
Plus de 700.000 personnes ont succombé au Covid-19 aux Etats-Unis depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l'université Johns Hopkins vendredi, l'équivalent de la population de la capitale Washington. Ce sombre cap vient rappeler que des centaines d'Américains continuent à mourir chaque jour du coronavirus, malgré la campagne de vaccination.

Ce chiffre paraît énorme. Sachant que la pandémie existe depuis près de 2 ans, il faut diviser par un peu moins de 2 pour avoir la mortalité par an soit 400.000 morts pour un pays qui compte 330 millions d’habitants. La mortalité toutes causes confondues y est de 8,7 pour 1000 habitants. Soit 2.871.000 décès par an. Donc 14 % de décès dus au Covid. Effectivement c’est beaucoup quand on sait que ce taux n’est que de 2,8 % en France.

Notons que la mortalité aux USA est légèrement supérieure à la mortalité Monde qui est de 7,5 pour 1000 terriens. La mortalité en France est importante avec 9,1 pour 1000 français.

Voir ici, mortalité tous pays

Les Etats-Unis sont officiellement de loin le pays enregistrant le plus lourd bilan lié au coronavirus, selon les données communiquées par les autorités dans le monde, devant le Brésil et l'Inde. A quelques encablures de la Maison Blanche, des centaines de milliers de petits drapeaux blancs rendent hommage à ces vies fauchées. Les personnes non vaccinées restent toujours vulnérables face à la maladie.

Mais les personnes vaccinées sont également vulnérables, sans doute moins. Voir ce qui se passe actuellement en Israël.

La vaccination au ralenti
Les vaccinations sont encore nombreuses aux Etats-Unis: la campagne lancée tambour battant par les autorités américaines en décembre - et qui avait atteint un pic en avril, avec parfois plus de quatre millions d'injections par jour - a fortement ralenti. Un peu plus de 64% de la population américaine, soit 215 millions de personnes, a reçu au moins une dose de l'un des trois vaccins autorisés dans le pays, selon les autorités sanitaires. Malgré des débuts plus poussifs dans leurs campagnes de vaccination, plusieurs pays européens ont désormais largement dépassé les Etats-Unis.
Le port du masque et la vaccination restent des enjeux politiques qui divisent nombre d'Américains. Certains gouverneurs républicains, comme ceux du Texas ou de la Floride, ont même souhaité instaurer des interdictions d'obligations de port du masque dans leurs Etats, invoquant la protection des sacro-saintes libertés individuelles. A l'inverse, l'Etat démocrate de Californie a annoncé vendredi son intention de rendre la vaccination obligatoire pour tous les élèves qui y sont éligibles, une décision sans précédent dans le pays.

Le port du masque est excessif ; il a été ostracisé comme une muselière par les opposants. Des gestes barrières moins contraignants comme le lavage des mains existent. Rien d’étonnant à ce que les avis soient partagés voire manipulés par des opinions politiques. Rien ne prouve avec certitude que la vaccination de type ARN messager soit la seule solution de lutte contre le Covid et ce d’autant plus que l’efficacité douteuse de ces vaccins donnent plus d’importance aux risques d’effets secondaires graves.

Très récemment, aux USA, le bureau de la Food and Drug Administration, en charge d'autoriser la mise sur le marché des vaccins, a connu plusieurs démissions, sur fond de controverse scientifique sur la troisième dose.


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Edité le:02/10/2021