A Françoise,
Je ne puis plus te regarder en ce moment.
Reverrais-je ma femme brune et gracile,
Au regard qui s'allume parfois intensément,
Au point que son corps entier semble fragile ?
Je dois refreiner l'envie de prendre ta main,
Te toucher, ressentir la chaleur de ta peau,
T'entourer tendrement de mes bras au matin,
Te parler au creux de l'oreille, bien au chaud
Mais toi aussi éprouves tu plus que de raison,
Le désir de me retrouver encore toujours ?
Ne me laisses pas languir sans ton affection,
Sans me faire un signe d'amitié ou d'amour.
A mon retour, voudras-tu te donner toute ?
Ce qui peut regonfler mon coeur d'artiste fou
De ta façon d'être, entière avec tes doutes ;
Et puis surtout, te pendras tu à mon cou ?
Je viens te dire que tu me manques trop toi
Qui réveillera bientôt le plus grand désir,
Et seras à mes cotés, au plus près de moi ;
Je te respirerai, te mangerai. Plaisir !
En vers et entre nous, ceci est un poème
De rien du tout, mais qui dit que je t'aime.
Je sais trop bien pourquoi je me sens tout chose :
Je languis de ne pouvoir cueillir ta rose !
Edité le:05/03/2019