Que nous glissons bien ensemble...
Tu es réveillée ; je suis dans un demi sommeil
Tu m'embrasses ici, là, partout, de ta bouche vermeille
Jusqu'à ce que vers ta nudité, mon arbre de vie se dresse
Lequel tu enfourches déjà dans une forte et tendre caresse
Au petit jour blême, ensemble, nous glissons.
Nous glissons l'un sur l'autre, à l'unisson.
Tu me laisses, dans ton jardin secret, fouiller
Et le calice de ta fleur intime de mouiller.
Comme le jardinier veillant à sa croissance,
Je m'attarde sur le pistil de ta jouissance,
Et me retient de conclure par trop d'ardeur
Une si belle glisse qui fait déjà notre bonheur.
Il faut que le jeu dure, que tu sois bien prise
Que je sois très longtemps sous ton emprise
Que tous nos sens soient encore surexcités
A ne plus savoir où sont nos extrémités.
Nous essayons diverses approches ou positions,
Comme si nous n'en savions plus l'excitation ;
Ta préférée ou je suis soumis, te plais, je le sais bien,
Celle-là, trop animale dis-tu, pourtant me convient.
Ce soir, je suis le maitre de nos jeux, le dominant,
Qui te prend fort comme un fougueux amant,
De mes mains te tiens les hanches fermement
Tandis que dans ton humus se meut mon sarment.
Quelle douceur que cette glisse longue et ferme
Qui se termine par un jaillissement de sperme
Et nous fait crier et jouir de concert au petit jour
Comme pour nous redire la force de notre amour.
Edité le:05/03/2019