Marie

A Marie serveuse dans le bar situé près de l'aérodrome de Brive. C'est une grande fille bien faite, d'une candeur et d'une gentilesse extrême. Son petit copain ou son homme pour la vie a bien de la chance.
Je suis arrivé dans ce bar, quelques instants avant mon départ. J'ai pris une bière pour me désaltérer avant l'envol pour Paris. J'ai demandé à Marie si elle ne vendait pas des spécialités de la région. Elle me dit que non. J'ai fait remarquer que bien des voyageurs comme moi pourraient être intéressés par un achat de dernière minute compte tenu que Le temps manque pour se rendre en ville. Marie acquiesça m'indiquant que je n'étais pas le premier à faire cette réflexion. Elle chercha alors si elle n'avait pas quelque chose à me vendre. Et elle revenait toujours dans ses propos sur cette idée; je sentais bien qu'elle était préoccupée parce qu'elle ne trouvait pas le moyen de me faire plaisir.
Puis elle eut l'idée de fouiller dans un placard et dénicha une bouteille d'un apéritif du pays à base de noix. J'achetais avec un réel bonheur sa marchandise. Je lui fis cadeau de quelques stylos Compuware pour faire de la place dans mon sac afin de ranger la bouteille que Marie emballa prestement dans du parier journal. Elle voulait que ma bouteille arrive intacte !

Près de l'aéroport de Brive la gaillarde,
Dans un petit bar restaurant presque caché,
Marie sert les clients derrière le comptoir nichée;
C'est une grande et belle fille gaillarde.

J'avais envie de bavarder, communiquer,
En attendant le moment du décollage;
Je demandais à Marie, sans ambages,
Si je pouvais trouver quelque spécialité.

Ici ? dit-elle, je n'ai rien à vous proposer !
Mais ma question était devenue la sienne;
Marie pensa, fit en sorte qu'elle parvienne
A trouver un objet que je puisse acheter.

Au fond d'un placard sombre et bas, elle dénicha
La bouteille d'apéritif à base de noix,
Une grande spécialité du meilleur choix,
Et qui devint pour quelques euros, mon achat.

Je suis parti aussitôt pour prendre l'avion
Qui me ramène à Paris retrouver les miens.
Quand bientôt j'ouvrirai la bouteille fort bien,
Je penserai à toi Marie avec émotion.

J'ai écris ces quelques mots pour te remercier
De ta gentilesse, de ta sollicitude
Hors du commun, pour toi presqu'une habitude;
Marie tu as le coeur plus chaud que le brasier !

Edité le:05/03/2019