Muriel brune, jeune, un peu ronde, yeux marrons noisette pétillants de malice, a une petite fille de 3 ans est au 1er rang à ma droite dans la salle, me dévore des yeux, loge dans de même hôtel que moi. Allons déjeuner ensemble ce soir. Puis-je rêver à une jolie parenthèse à Metz, le 13 octobre 1999 ?
Mot remis le 13 au soir. Réaction du 14 matin
Tu fais cela à chaque stage? Ta femme est au courant ? Tu l'as mis sous enveloppe; je vais l'envoyer à ta femme ou a Compuware! A été gênée toute la journée s'il fallait me regarder. J'ai bafouillé quelques mots d'excuse le matin puis au téléphone le soir ai trouvé quelques mots plus justes pour éviter qu'elle n'ose plus regarder un homme sans arrière pensée désagréable pour elle. J'ai entendu sa voix claire et gaie; je crois que j'ai atteint mon but et que tout compte fait elle est très flattée.

Dans une salle banale, le cours a commencé.
Quelques réglages du matériel ont suffi
Afin que je puisse dispenser à autrui
Le cours habituel bien au point cadencé.

Dès ce matin, j'ai senti ton regard intense
De curieuse si vivante, sur moi posé.
Et j'ai imaginé sur tes joues déposer
Un baiser en signe de reconnaissance.

Ce doux soir, nous déjeunons en tête à tête ;
Dans un restaurant typique de la région.
Ensemble quelque mets original goûtons.
Et parlons de films, de voyages et de fêtes.

Les rues anciennes de Metz te fais découvrir
Pour te garder avec moi un peu plus encore.
Tu regardes et semble admirer ce beau décor ;
Cela vaut-il de te côtoyer le plaisir ?

Chacun de nous regagne sa chambre respective
Après s'être souhaité une bonne nuit.
Politesses et retenues me pèsent et m'ennuient,
Me laissent dans une grande expectative.

J'essaierais de lire demain dans tes beaux yeux
Un signal, un reflet doré, quelque chose
Qui m'encourage à forcer la porte close
De ton coeur se livrant enfin à tous mes feux.