Le climat change, chacun de nous le sait
Et cela se confirme dans les faits:
Inondations, vents de plus en plus violents,
Sécheresse et fort réchauffement.

Les dirigeants de pays ne font rien
Ils ergotent et sauvegardent les biens
Ils ne semblent pas avoir assimilé
Que la vie sur Terre est menacée.

Les décideurs, les nantis sont sourds.
Des actions ils ne voient que le cours.
Ils n'ont pas de profond sentiment
Pour leurs enfants ou petits enfants.

Les ingénieurs sont toujours empêtrés
Dans des technologies déjà dépassées.
Ils inventent des machines surannées
Polluant et détruisant la vitale biodiversité.

Les médias diffusent des informations
De peu d'importance, futiles, à foison.
Ils parlent peu ou prou du climat inquiétant
Car leur mission, c'est endormir les gens.

Pourtant le changement climatique est là;
Qui peut oublier l'ouragan Katrina ?
Qui peut nier l'élévation des températures
Et les inondations qui perdurent ?

Des gens, des jeunes sont descendus
Par centaines de milliers dans les rues
Des grandes métropoles de notre planète
Pour demander qu'on arrête !

Qu'on arrête de produire toujours plus
Pour ensuite jeter trop de surplus
Et produire ces gaz à effet de serre
Qui menacent toute vie sur Terre.

Qu'on arrête de penser fric ou finance !
C'est notre vie qui est en balance
A cause de vos euros, de vos dollars
De vos combines de cumulards.

Qu'on arrête de blablater à l'infini
Sur son cul d'intello ou d'énarque bien assis
Il y a urgence à réagir, à ralentir
Pour que notre descendance aie un avenir

Qu'on arrête de croire au progrès
D'organiser de grands congrès
Des réunions de matières grises
Où aucune décision vitale n'est prise.

Qu'on arrête cette économie du diable
Manigancée par des glands, des incapables
Qui se moquent des petits, ces minables
Et tendent à rendre ce monde épouvantable.

Qu'on arrête tout ! Qu'on arrête tout !
Le béton, le pétrole, on s'en fout
Ce qu'on veut c'est de l'air pur
Et un retour à la vivante nature.

Nous savons bien que ce ne sera pas facile
D'abandonner les grandes villes.
Mais nous savons aussi que le respect de la vie
Est notre unique chance de survie.

Et nous avons la volonté, le courage
D'affronter les torrents, les orages
Le froid, le chaud, la sécheresse
Car nous avons la force de la jeunesse.

Dans les épreuves les plus grandes
Que les plus faibles appréhendent
Nous seront forts et résisterons
Parce qu'enfin, nous nous aimerons.