Définition du mot Courage selon le Petit Robert
Force morale, disposition du coeur,
Ardeur, énergie dans une action entreprise,
Fermeté devant le danger ou la souffrance morale ou physique
Volonté plus ou moins cruelle de faire.
La définition de courage montre clairement au moins deux significations qui sont fort différentes;
- la première signification insiste sur la volonté, l’ardeur, l’énergie et la fermeté dans l’action qui peuvent même être cruelles, c’est à dire sans sentiment, sans respect des autres, sans aucune morale.
- la seconde signification précise que le courage est une disposition du coeur, une force morale, une réaction ferme devant un danger, non pour soi-même mais par respect, amitié ou amour de l’autre.
La prise de risque voire le sacrifice de sa vie pour préserver celle d’une autre personne est un bel exemple de réel courage.
L’énergie que déploie un coureur sur piste pour arriver le premier n’est pas du même ordre; certes il lui faut une forte détermination, une sorte de courage pour réaliser l'exploit. Néanmoins, notons qu’il fait cet effort pour lui-même, quelque peu égoïstement en somme !
De même la forte volonté d’un chef d’entreprise peut être vue comme du courage selon la première signification. Selon la seconde signification du mot courage, ce chef d’entreprise n’est pas courageux; il est ambitieux, conquérant, prêt à écraser toute concurrence au profit de sa seule entreprise. Et nous voyons trop souvent que cet essor, ce développement ne se fait même pas dans l’intérêt de tous les salariés de cette entreprise.
Pour résumer, on peut en déduire qu’il y a réel courage quand un individu, une association, une entreprise, un Etat agit avec détermination, non pas dans son intérêt mais dans celui d’autrui.
Macron, le chef de l’état français est-il réellement courageux ?
Est-ce que ses actions sont entreprises
- pour son bien, pour sa prochaine réélection ou
- pour des grandes entreprises ou des groupes financiers ou
- pour le bien du peuple dont il est le représentant suprême ?
Pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que la densité des actions récentes de Macron préparent les élections présidentielles de mars 2022. Sa détermination, son courage dans celles-ci sont pour sa pomme ! Ce n’est pas du courage réel.
Les annonces de soutien à l’activité économique sont nombreuses et de nombreux milliards d’euros ont été distribués principalement aux entreprises. Ces mêmes entreprises qui seront les premières à soutenir sa campagne électorale. Pas de courage réel ici encore.
Les actions de réaction au Covid sont complexes à analyser. Parfois, le retard pris dans les décisions ont montré un réel manque de courage. Parfois la brutalité d’action comme la mise en place du pass sanitaire ou encore le forcing pour la 5G peuvent se voir comme du courage.
Est-ce bien sûr ?
Le pass sanitaire a pour objet de forcer tous les français à se vacciner s’ils veulent profiter de la vie en société. A priori c’est donc dans l’intérêt du peuple.
Néanmoins, les gens qui refusent la vaccination ont des raisons de le faire. Du coup le pass sanitaire crée une discrimination des français, ce qui n’est plus du tout dans l’intérêt du peuple et constitue une grave action liberticide.
Au préalable la décision de tout miser uniquement sur le vaccin n’est pas une décision courageuse mais un suivi d’un nébuleux conseil scientifique et de l’avis général européen.
Avec le recul, il est clair que le courage politique aurait du être lutter contre le Covid par tous les moyens possibles !
Est-il courageux de restreindre sans cesse les dépenses publiques au mépris des chômeurs, des patients, des classes sociales défavorisées ?
Est-il courageux de développer la 5G une technologie énergivore plus utile aux machines qu'aux hommes !
Bien sûr que non !
En fait, Macron néglige la grande majorité des français. Il préfère bichonner les classes aisées, ceux qui réussissent par leurs relations ou par l’argent.
J’appelle cela faire des courbettes aux nantis.
Le mot courbette figure presqu’à la même page que le mot courage ! En voici la définition :
Figure dans laquelle le cheval fléchit ses deux jambes avant sous son ventre,
Politesse obséquieuse, donner des marques serviles de déférence ou de soumission.
Edité le:15/09/2021