Comme toujours, remarquable édito de Natacha Polony dans Marianne sur l’actualité et les paroles du président Macron ; certes vouloir réindustrialiser le pays est une bonne intention, mais le faire en s’appuyant sur des multinationales comme Arcelor Mittal ou Pfizer est stupide : le passé récent nous a montré que ces consortiums profitaient des facilités qu’on leur offraient dans l’immédiat puis fermaient les entreprises rachetées ou créées sur notre sol dès la moindre baisse de compétitivité. Aucune réelle indépendance ne peut être obtenue de cette façon. De même réindustrialiser en priorité l’automobile électrique, le numérique et l’électro-nucléaire signifie continuer à développer l’économie libérale mercantile comme avant en négligeant totalement la réalité du changement climatique et de la perte de biodiversité.

Comment peut-on vanter l’importance de la formation technique quand les lycées professionnels sont démunis d’ateliers de pointe et doivent s’en remettre à l’apprentissage et aux stages en entreprise pour la partie travaux pratiques ? Que reste-t-il des excellentes Ecoles Nationales Professionnelles que j’ai connu dans les années 1950/60 ?

Que reste-t-il de la liberté d’apprendre et de penser des universités des années 1960/70, ces foyers de culture et de réflexion qui m’ont ouvert à la vraie vie ?

Les temps changent en pire mais le président et l’espace médiatique habituel restent aveugles et sourds.

La plupart de ces gens qui font l’opinion sont bien plus jeunes que moi. Mais leurs dires et leurs écrits trahissent un âge avancé ! A se demander s’ils ne sont pas déjà gaga !
Quand les générations de mes enfants et petits enfants se révolteront-elles contre cette mafia intellectuelle dirigeante qui mène l’humanité à sa perte ? Quand ? Aurais-je le bonheur d’assister à cette révolution vitale nécessaire ?