Notre République est au plus mal aussi bien sur le plan économique que sur le plan déontologique.
On peut admettre sans démonstration que nous ne pouvons agir sur le plan économique dans la mesure où nombre de décisions sont prises hors de France ou bien prises par des pouvoirs qui se contrefichent de l'intérêt général des français. Mais on ne peut pas tolérer que notre République devienne bananière. Marre des singes qui sévissent tant au Parlement que dans l'exécutif.
Il faut que ça change vraiment; il faut que le terme démocratie reprenne son sens premier: c'est le peuple souverain qui gouverne le pays, soit en direct, soit par l'intermédiaire de représentants. Et pour qu'il y ait démocratie, il faut que ces représentants reflètent en pourcentage les différentes couches sociales du pays.
Il est évident que ça n'est pas le cas aujourd'hui, ni en France, ni dans de nombreux pays considérés comme des démocraties. Les français, ne pourraient-ils pas, comme en 1789, montrer une fois encore l'exemple de ce qu'il faudrait faire ?
Je pense qu'il faudrait revoir la Constitution, sans doute créer une 6ème République sur les bases suivantes:
Le législatif doit être une représentation fidèle de la population française, une sorte de panel représentatif comme diraient les instituts de sondage.
L'élection du législatif n'existe plus: c'est un devoir social pour chaque citoyen français de devenir député si le tirage au sort le désigne. Les personnes ayant des responsabilités importantes dans des entreprises monopolistiques ou d'importance économique forte peuvent être tirées au sort comme les autres car leur influence éventuelle est fortement minimisée par le fait que leur représentation est faible. Même règle en ce qui concerne les membres de collectivités territoriales (Communes, Département, Région, ...).
Ce législatif n'étant pas constitué d'une majorité d'intellectuels, l'élaboration de toute loi doit être enseignée, expliquée, vulgarisée à tous les députés jusqu'à son assimilation complète avant tout vote. Cette phase de vulgarisation de la loi intervenant avant son vote et durant un certain temps, il est possible que l'ensemble des citoyens français soient tenus largement au courant avant tout vote; ceci va dans le sens d'une plus grande démocratie. Le législatif détermine également le planning de mise en oeuvre des lois.
Durant son mandat, le député garde son salaire initial. Celui-ci est payé par l'Etat ainsi qu'une contribution à son employeur en guise de dédommagement. Néanmoins ce salaire sera plafonné pour se prémunir de salaires excessifs possibles. Le député retrouve son emploi initial en fin de mandat. Si son entreprise a fait faillite, il devient chômeur assisté ou non en fonction de ses droits acquis comme le citoyen lambda.
L'absence répétée ou un comportement néfaste à l'élaboration des lois est sanctionné par un avertissement, puis un blâme et enfin par un limogeage.
Dans l'exercice du mandat de député, l'Etat prend en charge les dépenses exceptionnelles liées à l'exercice de ce mandat. Ces dépenses sont strictement contrôlées, plafonnées et toujours justifiées en charges réelles.
A l'inverse, le député ne peut recevoir aucun pot de vin ou autre; en effet, pendant son mandat, tous ses comptes sont contrôlés et publiés dans la presse régulièrement.
Toute irrégularité est sanctionnée par le limogeage du député. Et par un nouveau tirage au sort pour le remplacer. Même chose en cas de force majeure (décès du membre, obligation essentielle, ...) ou en cas de limogeage.
Le choix des lois à voter, leur priorité, etc ... n'est pas le seul fait des députés. Chaque collectivité territoriale fait remonter des projet de loi jusqu'à l'exécutif qui en prend acte et décide de la suite à donner ou non en assemblée.
L'exécutif peut être élu sur listes électorales classiques; en effet les personnes qui aiment à prendre des responsabilités collectives ne sont pas légion. (Voir la difficulté à constituer un simple Conseil Syndical pour s'en convaincre). Ici, les partis au sens classique peuvent encore exister dans la mesure où ils sont assez nombreux pour décliner toutes les couches de la population, quoique ? Recruter les membres de l'exécutif en fonction de leurs compétences, voire par un chasseur de têtes n'est pas à écarter.
Les personnes ayant des responsabilités importantes dans des entreprises monopolistiques ou d'importance économique forte ne peuvent être élues, ceci afin de se prémunir de toute influence des dites entreprises.
Les membres de l'exécutif, quelque soit leur niveau, ne sont que des salariés sous tutelle du législatif. Ils perdent donc leurs éventuelles anciennes fonctions. Une fois élus, ils doivent faire exécuter les lois votées par le législatif et ont des comptes à rendre à ce législatif.
Tout défaut grave dans leur fonction comme un retard important du planning de mise en oeuvre des lois, entraine leur licenciement de plein droit. L'Etat leur verse des émoluments en fonction de leurs responsabilités au sein de l'exécutif. De même les dépenses spéciales incombant du fait de leurs fonctions sont prises en charge par l'Etat.
Comme pour les députés, ces dépenses sont strictement contrôlées, plafonnées et toujours justifiées en charges réelles. A l'inverse, le membre de l'exécutif ne peut recevoir aucun pot de vin ou autre; en effet, pendant son mandat, tous ses comptes sont contrôlés et publiés dans la presse régulièrement.
En cas d'irrégularité, le membre de l'exécutif est limogé. Une élection est immédiatement organisée pour son remplacement. Même chose en cas de force majeure (décès du membre, obligation essentielle, ...).
Un membre de l'exécutif ne peut effectuer qu'un seul mandat.
En fin de mandat, le membre de l'exécutif retrouve son ancienne fonction.
Vous qui me lisez, que pensez vous de cette petite idée ? Seriez vous prêt à la relayer de façon qu'elle fasse son chemin dans le plus de têtes possibles ? Ne pourrait-on déjà instaurer la représentativité du peuple français au sein d'un mouvement politique ? Peut être même créer un nouveau mouvement politique sur ces bases de parfaite représentativité du peuple français ! De quoi, au moins, réconcilier les français avec la politique !
Edité le:05/03/2019