La nouvelle politique

Les grandes manœuvres en prévision de l’élection présidentielle en France sont déjà entamées.
A droite comme au centre ou à gauche, les égos des hommes politiques du moment se réveillent !
Tous assurent leurs position autant qu’ils peuvent et par tous les moyens de communication à leur portée.
En fait, à droite, au centre ou à gauche on observe l’existence de plusieurs partis en concurrence, principalement parce qu’à la tête de ces partis se gamberge un homme politique qui veut briguer la présidence de la République !
En fait, ils tablent sur la publicité et les sondages manipulés qui peuvent inciter les citoyens à retenir leur nom, accessoirement leur parti et au final voter dans leur intérêt.

Cela devrait nous faire comprendre que ces gens ne représentent nullement les futurs électeurs et qu’ils démolissent la vraie démocratie.

Faut-il ici citer les noms de ces égos démesurés capables de dépenser pour un effort de réarmement (bon pour leur ego soit-disant patriote) et incapables de budgéter pour réduire les inégalités sociales flagrantes et encore moins pour enfin construire et alimenter un véritable plan de sauvegarde de l’humanité menacée par les pertes de biodiversité, l’accumulation des déchets, le dérèglement climatique ?
Nous ne le ferons pas, non par égard pour ces véritables hommes nuisibles, mais parce qu’il faut tout simplement ignorer ces personnes pour mieux annihiler leurs mauvaises intentions.
Par ailleurs, leur liste est si longue, si variable, si opportuniste, qu’il est malaisé de la tenir à jour. Chacun pourra selon ses convictions en établir une qui lui semble bonne et en réalité très limitée !

Mais, direz vous, si ce système basé sur l’élection présidentielle à deux tours n’est pas bon, quel système pouvant nous imaginer qui le remplace ?
Constatons que le système électoral actuel et ses partis recherche une suprématie nationale même si certains osent, sans vergogne, prétendre qu’ils s’ancrent dans les territoires. Ceux qui défendent le mieux cette prétention sont les sénateurs même pas élus directement par les citoyens !

La première réaction à ce système centralisateur pourrait se baser sur une véritable et active vie locale en grande partie indépendante de tout niveau supérieur. Chaque commune voire chaque quartier disposant de ressources propres basées sur l’imposition locale directe. Une partie de ces ressources serait néanmoins mises à disposition du niveau supérieur, par exemple un groupement de communes, sur décision locale. Ce principe de remontée aux niveaux supérieurs serait généralisé jusqu’à l’État entier … voire le Monde !
Notons que tous les niveaux supérieurs sont dépendants des niveaux inférieurs sur les fonds obtenus. Ils sont par contre libres de l’usage de ces fonds pour des actions communes sachant que toute action fortement contraire aux intérêts du niveau inférieur peut avoir pour conséquence la restriction des fonds mis à disposition.
Une sorte de modération et de contrôle des meilleurs actions pour la communauté est ainsi créée.

La deuxième réaction au système actuel se base sur l’abandon total du système électoral partisan. Les membres des toutes les institutions ou associations sont tirés au sort afin de garantir la meilleure représentation des diverses couches sociales ou autres diversités de la population. Chaque période de temps, année le plus souvent, plus si actions de fond, les institutions élaborent et présentent leur plan d’actions argumenté, non seulement financièrement mais aussi et surtout humainement.
Les citoyens du niveau, commune, groupement, département, … votent pour ou contre chacun des points du plan d’action. Seuls les points ayant obtenu la majorité relative sont alors retenus et programmés. Si la majorité de ces points est rejetée, l’ensemble du plan est rejeté et on procède à un nouveau tirage au sort. Certains points considérés par l’ensemble des membres tirés au sort comme essentiels peuvent requérir la majorité absolue.

La troisième réaction au système actuel implique que les membres de toute institution ne peuvent proposer des actions visant à leur conférer un avantage en nature ou financier ou autre. De ce fait les émoluments des membres sont identiques à ce qu’ils disposaient avant d’être tirés au sort. Les frais éventuels induits par leur mission sont systématiquement justifiés et bornés. Ces éléments sont rendus publics et consultables voire contestables par tous. La durée de leur mission ou mandat est courte pour garantir leur retour dans la vie active d’une part et éviter l’influence des lobbies d’autre part.

Quatrième conséquence de grande importance.
Les tirés au sort n’ont pas forcément toutes les capacités d’information et de décision nécessaires à leur mission. Les plus aptes d’entre eux peuvent éclairer les moins aptes mais un système de formation adapté, continu, contradictoire doit être mis en place pour que chaque membre puisse décider en toute connaissance de cause.
Chacun des anciens partis pourrait alors participer à cette formation, la disparité entre ceux-ci assurant une certaine neutralité dans l’ensemble.

Tout ce qui est proposé ici, semble fort loin de l’élection présidentielle !

Pas si sûr ! Car en supprimant tout parti et ses hommes de tête, on supprime aussi tous les moyens de mener une campagne à l’élection présidentielle.
Mais rien n’est proposé pour élire un Président du pays ?
Exact, mais avons nous besoin d’un président et du gouvernement exécutif qu’il est seul libre de choisir ?
Non, puisque ce gouvernement et son programme d’actions n’est pas du tout démocratique !

Selon les principes exposés plus haut, l’Assemblée Nationale est constituée de membres tirés au sort.
Le programme d’action de cette AN est proposé à tous les citoyens du pays qui peuvent même sélectionner les points qu’ils retiennent. A l’issue de ce vote, le programme d’action est exécutable et remplace donc largement plus démocratiquement l’ancien exécutif.
L’une des actions de ce programme peut et doit être le choix d’un président représentatif de la France auprès des autres pays du monde, ou mieux encore le choix d’un directoire de trois représentants officiels de la France.
Ce président ou ce directoire choisi par l’AN a évidemment des comptes à rendre de tous ses dires et communications. Il peut être révoqué à tout moment par l’AN en cas de manquement à ses obligations.

L’administration du pays se décompose en grandes actions générales organisées en ministères.
L’AN décide de la création et de l’évolution de ces grands ministères. L’objet de l’action de ceux-ci dépend évidemment du programme d’action de l’AN, lequel a été plébiscité par tous les citoyens par vote.
Ces grands ministères disposent d’un budget de dépenses et recettes mais aussi d’un plan d’action précis sur le plan humain.
La modification importante des prérogatives et actions de ces grands ministères implique un vote à la majorité absolue. De même pour leur réorganisation ou refonte ou redistribution différente.

L’ensemble des idées ou propositions développées ici, peuvent constituer la base d’une démocratie nouvelle, d’une nouvelle constitution réellement révolutionnaire.
Pour que celle-ci prenne vie, il faut que la majorité d’entre nous y croie, y adhère.
Cette majorité requise est essentielle car les nantis et/ou les ego de notre pays et de ce monde vont s’y opposer, évidemment !
A nous tous de diffuser, de faire connaître ces idées pour la vraie démocratie :
Le pouvoir du peuple pour le peuple !

Edité le:28/05/2025