Pour répondre à cette question nous devons d’abord savoir ce que signifie la vaccination, rappeler son historique, connaître son domaine d’application et ses dernières évolutions.
Qu’est-ce que la vaccination et quelle est son histoire ?
Dès l’antiquité, les hommes ont constaté que les personnes atteintes une première fois par certaines maladies infectieuses ne tombaient pas malades une seconde fois.
En 1881, Louis Pasteur énonce le principe de la vaccination : l’inoculation de virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle.
Ces recherches et premiers vaccins concernent d’abord les volailles puis les ovins et bovins (vaccin animal contre la maladie du charbon).
En 1885 il met au point le premier vaccin humain à virus atténué contre la rage.
Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la typhoïde, la tuberculose apparaissent dans les années 1920. Le vaccin contre la poliomyélite apparaît dans les années 1950.
1950-1960 deux vaccins combinés trivalents sont diffusés ; le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et le RRO (rougeole, rubéole, oreillons).
Le but du vaccin est de stimuler le système immunitaire afin de développer une résistance naturelle à l’agent infectieux (virus, bactérie, toxine, …).
La vaccination s’effectue sur une personne saine selon diverses techniques (injection sous-cutanée, injection intramusculaire, voie orale).
L’OMS pense avoir quasiment éradiqué des maladies comme la variole ou la poliomyélite et diminué fortement la mortalité de maladies comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la tuberculose et la rougeole, grâce à la vaccination.
Selon l’OMS, en 2003, 2 millions de décès ont ainsi été évités sur environ 6 milliards de terriens soit 0,03 % de la population mondiale.
On distingue les vaccins issus d’agents infectieux tués, atténués ou inactivés et les vaccins sans agent infectieux dont les vaccins à ARN récents.
Domaine d’application des vaccins, efficacité, effets secondaires
En principe, la vaccination est préventive et son effet dure très longtemps même si quelques rappels très espacés sont parfois nécessaires ; c’est le cas de la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la méningite, l’hépatite B, la tuberculose, la rougeole, la rubéole, les oreillons.
La vaccination préventive est bien connue, rodée ; elle est efficace et présente peu d’effets secondaires graves.
Néanmoins, l’OMS préconise aussi la vaccination thérapeutique qui consiste à stimuler le système immunitaire de la personne déjà infectée pour l’aider à lutter contre la maladie.
C’est le cas des vaccins contre la grippe ou contre le covid.
La vaccination thérapeutique est souvent sans agents infectieux ; elle est relativement nouvelle et donc moins bien connue ; son efficacité est toute relative et ses effets secondaires bien plus nombreux voire graves.
Du coup, il devient essentiel d’établir la balance avantages/risques de tout vaccin pour déterminer si celui-ci doit être prescrit ou non selon l’état de santé des gens.
Dernières évolutions
Divers facteurs souvent économiques pèsent sur le processus de vaccination.
La résistance des maladies aux antibiotiques incitent à vacciner préventivement.
Le manque de moyens des services hospitaliers de même.
Enfin, les vaccins sont conçus par des entreprises privées influentes qui cherchent à vendre toujous davantage leurs produits dont les plus nouveaux.
Cas de la grippe
Chaque année, avant l’hiver, démarre une campagne de vaccination thérapeutique. Manifestement son efficacité est médiocre ce qui s’explique parce que le virus de la grippe mute très rapidement et interdit, pour l’instant, de disposer du vaccin adapté à la dernière souche du virus.
Les effets indésirables de ce vaccin semblent faibles.
Sa balance bénéfices/risques est mauvaise de part son efficacité médiocre.
Cas du covid
Nous avons du recul sur l’épisode sanitaire 2020 du covid ; le vaccin vanté par les grands labos auprès de l’OMS et des dirigeants des pays n’a pas tenu ses promesses ; il ne protège pas des contagions, ni même des formes graves de la maladie ; ses effets secondaires sont très nombreux voire parfois graves ; le simple fait de devoir renouveler ce vaccin environ tous les quatre mois prouve son inefficacité et son coût faramineux pour la sécurité sociale.
Sa balance bénéfices/risques est mauvaise.
Cas du papillomavirus
Nous français, avons du recul sur l’utilisation de ce vaccin puisque l’Australie et le Royaume Uni ont lancé une campagne massive dès 2007 et 2008 ; le vaccin est censé protéger du risque de cancer du col de l’utérus chez les femmes et de l’anus chez les hommes ; or les statistiques de mortalité dues à ces cancers n’ont pas diminué visiblement dans ces deux pays ; les effets secondaires du vaccin Gardasil sont nombreux, connus et relativement graves.
Sa balance bénéfices/risques est mauvaise.
Vidéo importante sur le Gardasil ici
Conclusion
Chacun de nous peut croire et souhaiter se faire vacciner contre la grippe, le covid ou le papillomavirus même si l’efficacité de ces vaccins est discutable.
Par contre, il est déraisonnable d’inciter fortement la population à se faire vacciner contre ces maladies puisque ces vaccins sont peu efficaces, qu’ils sont coûteux pour la sécurité sociale et qu’ils présentent des risques non négligeables.
Il faudrait aussi bien faire comprendre aux gens qu’on ne peut pas se protéger de tout, que toujours plus de protections nous empêche en fait de vivre sereinement.
De même il est scandaleux de continuer à dire aux gens que le port du masque est salutaire pour éviter de contaminer les autres ! Faut-il rappeler qu’avant l’épisode sanitaire covid, on ne portait pas de masque et que la contamination de la grippe n’était pas un problème ! Faut-il encore dire haut et fort que le port du masque est mauvais pour notre santé et constitue de fait une espèce de muselière de gens qu’on traite comme des chiens enragés.