Quand il s'avère que la flexibilité n'est pas bonne pour les entreprises



Les patrons ont exercé une forte pression sur les pouvoirs publics pour obtenir plus de flexibilité dans le travail. C'est à dire beaucoup plus de liberté pour embaucher et débaucher facilement et souvent au tarif le plus bas. Et ils ont réussi leur coup ... car les pouvoirs publics n'ont de pouvoir que le nom: ils sont lobbysés (j'allais dire lobotisés au néolibéralisme).

Parallèlement, la flexibilité a pour corollaire la sous traitance et la parcellisation des taches à tel point que le salarié a perdu toute responsabilité et, plus grave, tout intérêt pour son travail. Combien de personnes vont au boulot à reculons, juste pour toucher une maigre solde ?

Mais il y a tout de même une morale dans cela.

En effet les salariés sont bien plus mobiles que ce que souhaitent les patrons: ils sont capables de changer de travail, de se repositionner rapidement.

Conséquense: le patron a de plus en plus de mal à pérenniser son personnel; il est obligé de faire appel sans cesse à du nouveau personnel. Il en résulte une perte de connaissance, une perte de compétences, un coût de formation plus élevé, un coût des campagnes de recrutement.

Tel est pris qui croyait prendre ... et c'est bien fait !

Edité le:05/03/2019