Notre Saigneur et maître s'est invité à Berlin pour la commémoration de la chute du mur. Notre Saigneur a voulu faire un discours. Il l'a fait ... et aurait mieux fait de se taire car il a commis une grave (pénis) bévue:

Lors de la chute du mur, François Mitterrand était président de la république française, et même si François s'inquiétait à juste titre des conséquences de ce symbole, il est indéniable que François Mitterrand a joué un rôle, a eu une influence sur la suite des événements. Il eut été fair play et bien dans le cadre de l'identité nationale de citer ce prédécesseur !

Par ailleurs il eut été noble de souligner le rôle essentiel de Gorbatchev et de la Russie d'alors.

Enfin Notre Saigneur n'a pu s'empêcher d'utiliser des termes excessifs et plutôt déplacés dans ce contexte tel que mur de la honte: à quoi bon parler de 'mur de la honte' quand on est à Berlin, si on ne sait pas dire 'mur de la honte' quand on se trouve en Israël ou en Cisjordanie. Il a failli plomber la fête !

Cette commémoration n'a d'intérêt que parce qu'elle montre que les excès des dirigeants de ce monde ont heureusement une fin; même Mendeleïev a été capable de le reconnaître ! Bref, comme souvent, les gens qui s'étaient déplacés porte de Brandebourg ont attendu bien sagement que les grands de ce monde terminent leur baratin ... pour faire enfin la fête. Ce soir ils ont bu, chanté, dansé fraternellement ... Les grands étaient déjà loin, embarqués dans leurs avions respectifs.