Rama Yade trouve l'hôtel de l'équipe de football française trop "clinquante". Faut dire que les bleus sont logés dans un hôtel 5 étoiles, élu l'un des meilleurs du monde, le Pezula Resort situé près du port de Knysna et près d'un golf ... mais éloigné de 300 kms de la ville du Cap ou se jouera la coupe du monde.
Cherchez l'erreur !
Le terme clinquant employé par Rama est un doux euphémisme car manifestement, les bleus sont logés aux frais de la France dans un lieu de grand luxe. Et notre secrétaire aux sports a grandement raison de souligner "gentiment" cet excès de dépense inutile.
Quand à Roseline Bachelot qui ose vouloir faire taire la "petite", ne soyons pas étonnés; en effet Roseline a dépensé en pure perte et au profit des laboratoires pharmaceutiques au moins 500 millions d'euros ! Alors le séjour de 23 bleus plus encadrement soit environ 30 personnes durant 15 jours, ça coûtera au bas mot, sans compter les repas, ni les transports, ni les extras, 600 euros x 30 x 15 = 270.000 euros, une broutille pour la Bachelot !
Quand on connaît le salaire de ces joueurs, on se demande bien pourquoi ceux-ci ne paient pas leur chambre ainsi que le transport entre l'hôtel et la ville du Cap sur leurs deniers !
Rama Yade, vous me plaisez, parce que vous n'êtes pas encore pourrie par le système.
Par contre j'ai honte de Roseline Bachelot et des bleus en général qui acceptent ces largesses intolérables par temps de crise.
Quand on nous fait croire que le mondial de foot est une grande fête rapprochant les peuples, on se fout de la gueule de ce peuple ! Faudra pas trop s'étonner si la fête tourne au vinaigre malgré une forte présence policière. Car ces peuples opprimés par les plus riches, par cette nouvelle forme d'esclavage moderne, se rebelleront bien un jour; ce jour est sans doute proche.
Comme bon nombre d'entre nous, les nantis de la planète ont sans doute compris que la société libérale capitaliste est au bout du rouleau. Mais ces nantis en ont déduit qu'il fallait en profiter un max avant l'échéance ... Et c'est bien ce que nous constatons chaque jour. A quand la révolution ?
Edité le:05/03/2019