Pour être entendu ou vu voire senti, il faut faire part de l’élite. Et ce dans tous les domaines, du sport à la politique en passant par le business et le journalisme et sans oublier l’art.
Dans le sport, c’est assez évident ; on parle du Paris Saint Germain et de Nbappé souvent, trop souvent même si les résultats ne sont pas exceptionnels ! Et on vise déjà les futurs JO de 2024 à Paris négligeant le fait que les prochains se dérouleront l’année prochaine à Tokyo. Car l’élite du sport mais aussi de la politique et du business focalise sur ce qui l’intéresse. Et c’est en ce sens que l’élite commence sérieusement à déliter notre société. Seuls les sujets qui intéressent cette élite sont abordés, développés, propagés, matraqués jusqu’à nous rendre sourds et aveugles à tout autre chose.
Pire encore, faut il rappeler que la pratique du simple exercice physique est une forme de sport communément répandue et très utile à notre santé. Bien plus utile et rassembleuse que la compétition et l’élitisme qu’elle engendre !

Dans la politique, c’est peut être pire ; seuls les ténors des partis politiques sont invités à s’exprimer sur les ondes et dans les journaux. Ici encore ils abordent, développent très peu, ressassent beaucoup les seuls points qui les intéressent et/ou qui flattent leur ego démesuré. Du coup tout ce que pensent et font les électeurs qui les font vivre est mis sous silence. Au sein même de leur propre parti, ces hommes d’élite délitent celui-ci faisant des dégâts tels que ces partis déclinent et meurent ! Mais ce délitage en règle est encore plus grand pour l’ensemble de la société hors parti.
Sommes nous bien conscients que tout projet y compris politique, ne réussit bien que par l’adhésion de tous ceux qui sont concernés, tous les citoyens sans exception et sans privilège que nous sommes !

Dans le business, l’élite nous assène avec force que la seule règle possible est celle du marché ! Qu’on ne peut dépenser plus que ce qu’on a, que l’austérité des peuples est la seule alternative plausible de tout gouvernement, que le privé fait bien mieux que le public, etc … Et ce sont toujours les mêmes, quelques dirigeants friqués, leurs valets économistes, leurs répéteurs journalistes qui nous disent et nous écrivent cette salade qui mène les plus pauvres à la soupe populaire ! Inutile de démontrer que cette élite particulièrement nantie et non partageuse, délite gravement notre société.
Quand les gens seront ils assez convaincus de cette situation pour se révolter et foutre dehors cette élite de canailles ?

Dans le journalisme, c’est un peu mieux. Il y a certes une élite que l’on entend davantage et qui a tendance à jouer le rôle de répéteurs d’autres élites mais il y a aussi une élite éclairée qui semble penser de façon plus ouverte et nous inviter à réfléchir sur notre devenir. Néanmoins, le phénomène élitiste y perdure ; difficile pour un simple citoyen d’obtenir l’écho des médias radiophoniques ou télévisuels ! Ici encore, l’élite journalistique délite la société puisqu’elle interdit en pratique l’expression de tous.
Heureusement que les réseaux sociaux sont là pour apporter à chacun de nous d’autres sources d’informations même si celles-ci ne sont pas toujours de bonne qualité.

Dans le domaine artistique, on trouve encore une forme d’élitisme qui met en avant un petit nombre d’oeuvres de préférence chères et provocantes. Ici encore l’élite cache indirectement toutes les œuvres autres qui deviennent ainsi mineures aux yeux des gens. Une fois de plus, l’élite délite le monde des arts qui est infiniment plus riche que ce qu’on nous montre à voir.
Dieu merci, il y a des tas de gens qui créent des textes, des musiques, des peintures, des sculptures, des films, etc … pour leur plaisir et celui d’offrir leurs œuvres qui resteront longtemps méconnues !

Puisque c’est l’élite qui délite, créons, cultivons, élevons nous dans un nouveau monde où presque tout serait possible ; par contre, l’élitisme, la compétition, la concentration y seraient interdits.