Activités de survie

C’est curieux quand même !
Nous continuons à vaquer à nos occupations habituelles comme si le réchauffement climatique et la perte de biodiversité n’existaient pas. Ce faisant, nous consommons toujours autant et en particulier des nourritures et des objets venant de très loin. Donc nous polluons et prélevons toujours plus notre environnement.

Soyons clairs, ce n’est pas curieux, c’est suicidaire !
Au contraire nous devrions cesser la plupart de nos occupations actuelles et ne garder que les activités de survie de l’humanité.

Survivre ne signifie pas, comme certains nantis l’imaginent, stoker des réserves et s’enfermer dans un abri anti tout ! Certes, cela peut assurer une survie de quelques jours, quelques mois au mieux mais ne remédie pas au problème crucial de notre siècle.
Quand ces nantis ressortiront de leur abri, ils retrouveront une terre invivable et seront condamnés à mourir de faim, de soif, de chaleur insupportable.

Survivre signifie faire ce qu’il faut pour qu’un minimum d’eau, de nourriture, de logement protecteur restent disponibles à tous malgré les énormes aléas climatiques et les grandes pertes de biodiversité.
Les habitants de Carthage près de l’actuelle Tunis, avaient déjà compris cela. Sous leur habitation, ils avaient creusé et construit d’énormes citernes d’environ 20.000 litres chacune. A chaque rare occasion de pluie intense, ils recueillaient l’eau dans cette citerne. De cette manière, ils se préservaient de longues périodes de sécheresse. Il est probable qu’ils faisaient également des réserves de nourriture.
Ces gens ont vécu sur Terre, plus de 2000 ans avant nous !

Ils n’avaient ni nos machines, ni nos ordinateurs, ni nos ressources énergétiques ; leur vie était sans doute beaucoup moins facile que la notre.
Mais ils avaient plus d’esprit que nous, contemporains ! Ils savaient ce que survivre veut dire. Et ils n’attendaient pas que le ‘roi’ de Carthage leur dise, leur impose les actes de survie ; ils savaient ; ils voulaient que leurs descendants survivent aussi.

Le temps de la facilité, des aides de toutes sortes va s’effondrer naturellement au fur et à mesure que les catastrophes climatiques vont empirer.
Allons nous restés plantés devant le poste de télévision ou le smartphone sans anticiper ?
Allons nous nous laisser mourir de faim, de soif, de canicule bercés par les images virtuelles reçues sur nos terminaux ?


C’est une bonne question comme dirait l’homme politique qui ne sait que répondre.
Répondrons nous, tous, et rapidement, à cette question vitale ?

Je suis curieux de le voir avant ma propre fin !

Edité le:28/03/2022