Pas besoin de réfléchir longtemps pour s’apercevoir que le numérique est partout. Dans nos smartphones, dans les téléphones fixes type Dect, dans les box qui rayonnent aussi en Wifi, dans les téléviseurs (les plus récents sont connectés), … mais aussi dans les courriers papier ou sur la nouvelle carte électorale sous forme de QRcode, dans les cartes bleues (et depuis longtemps déjà), dans les voitures électriques ou non, dans les trottinettes électriques, etc …
La plupart des objets courants que nous utilisons sont numérisés.
Or le codage numérique même non crypté n’est pas lisible par l’homme. La manie d’apposer des QR code sur tout arrange peut être les administrations et les entreprises privées parce qu’elles automatisent des tâches administratives ou commerciales.
Mais n’est-il pas malsain d’imprimer un QR code et de ne pas écrire en clair au dessous sa signification ? Les anciens barcode étaient toujours accompagnés d’un libellé en clair ; pourquoi, cela n’est-il pas perpétré avec le QR code ?
Certes les signaux numériques peuvent être transmis par voie hertzienne sur de courtes distances, nécessitant de ce fait un maillage serré des territoires en relais de télécommunication.
Certes un Elon Musc a investi dans de très nombreux satellites et imaginé un satellitphone qui pourrait remplacer le maillage serré des relais existants par un maillage plus lache.
Mais ces relais, quelque soit leur technologie sont reliés entre eux par des fibres optiques et aboutissent à des serveurs informatiques.
Autant dire que le système numérique est particulièrement fragile aux actes terroristes et même aux simples accidents. Pourquoi les dirigeants et les acteurs du secteur numérique ne réalisent-ils pas que mettre tous ses œufs dans le seul panier numérique est particulièrement inconscient ?
Le Covid a provoqué, parait-il, un fort ralentissement de l’économie mondiale (*). Il y a pénurie de composants électroniques utilisés dans les voitures nouvelles. La fabrication de tous les appareils numériques est fortement dépendante de ressources terrestres en quantité limitée. Un jour pas si lointain, ces ressources viendront à manquer et paralyseront donc de nombreux secteurs du numérique.
Pourquoi, ne remettons nous pas en cause la technologie numérique devenue essentielle pour nombre de nos activités, dès lors que nous savons son déclin inéluctable ?
Par ailleurs, le développement du numérique implique une importante consommation d’énergie électrique ; or la production de cette électricité ne peut pas, en l’état actuel de nos connaissances, être propre. Donc, le numérique induit forcément une émission de plus en plus importante de GES.
Pourquoi donc s’obstiner au tout numérique dans ces conditions ?
Enfin, le problème de notre temps est indéniablement le réchauffement climatique et la perte de biodiversité. De nombreux scientifiques ont évalué depuis 1976 déjà, les risques que le développement effréné de la population mondiale et de nos activités commerciales et industrielles faisait courir à l’humanité. La survie de l’homme mais aussi de nombreuses plantes et animaux est fortement menacée. Pour mal faire, il semblerait que l’activité du soleil se renforce exceptionnellement en ce moment. Comme aiment dire les communicants, tous les signaux sont au rouge vif.
La course au numérique ne serait-elle pas une volonté des plus riches de virtualiser notre monde et de cacher la dure réalité en entraînant les gens dans le rêve éveillé ?
En acceptant cette mauvaise vision des décideurs de ce monde, nous perdons le sens de la vie. Nous nous éloignons du monde vivant dont nous sommes issus et dépendants. En perdant nos racines, comme toute plante terrestre, nous dépérirons.
Malgré l'apport et le stockage de connaissances, le numérique détruit la vie.
(*) On peut se demander si la mondialisation n’est pas en train d’atteindre ses limites ; est-ce bien le Covid qui a déclenché le ralentissement économique ou bien est-ce le ralentissement économique latent qui explique les mesures de confinement Covid décidées ?
Edité le:26/04/2022