Lu dans Le Parisien et entendu sur France Info, ce matin (Jeudi 8/12/2022)

"Douze associations de patients fragilisés par la maladie demandent à ce que le port du masque redevienne obligatoire." Cette pseudo information, brute et sans précision du contexte, interpelle.

N’est-il pas curieux que les journalistes qui relaient cette information ne se posent même pas la question de son bien fondé ?

En effet, ces patients fragilisés sont, fort heureusement, en minorité par rapport à l’ensemble de la population. Leur demande revient donc à imposer à toute la population une mesure restrictive importante. Du coup, est-ce que leur demande est bien légitime ?
Certes chacun de nous souhaitons ne pas mettre en péril la santé de nos proches. Et nous le faisons volontiers et sans obligation par quelques mesures de bon sens qui ne passent pas forcément par le port d’un masque.

Qu’une minorité puisse imposer au plus grand nombre une mesure qui la protège, elle d’abord, n’est-ce pas renverser les codes de la déontologie et de la démocratie ?
N’y-a-t-il pas ici, une tentative de manipulation de l’opinion au profit d’une minorité ?
N’y-a-t-il pas, également une volonté du gouvernement de se défausser de son obligation de préserver un système sanitaire public de qualité en jouant sur le sentimentalisme ?

Nous aurions aimé que les journalistes se posent ces questions essentielles sur des médias main stream censés ne pas être manipulateurs, ni complotistes !
Est-il possible que ces médias interviennent pour modérer cette information trompeuse ?


Qui plus est, aucune étude sérieuse n’a pu démontrer que le port du masque est efficace contre la contagion. A l’inverse, de nombreuses études montrent que le port du masque gêne gravement la respiration des enfants et des sportifs ; le fait qu’il cache une grande partie du visage est tout aussi néfaste sur le plan de la communication entre les gens.

Edité le:08/12/2022