Madame, Monsieur,
Dans Le Parisien de ce jour, n° 24376, en page 15, dans la rubrique Médecine, vous publiez un article titré « 2022, année mortelle ».
Vous indiquez qu’au 24 décembre près de 655.000 décès ont été recensés toutes causes confondues. Et vous assurez que la faute incombe au Covid « notamment ».
Cet article laisse croire que l’année 2022 a été particulièrement mortelle et que le Covid y a une part importante. Ces assertions sont fausses et je vous demande donc de bien vouloir rectifier comme le prévoit le droit de réponse.
En effet, près de 655.000 décès du 1er janvier au 24 décembre inclus soit sur 358 jours fait donc une mortalité d‘au plus 1829 personnes par jour ; sachant que la mortalité en France varie depuis plusieurs années et cela bien avant 2019 entre 1700 et 2000 personnes par jour selon les saisons, il me semble très difficile voire mensonger de prétendre que l’année 2022 a été particulièrement meurtrière en France !
Le graphique joint semble montrer une pointe vers 2200 décès en décembre 2022 pour 7 jours glissants, puis une décroissance. Est-ce pour cette raison que vous avez arrêté le comptage des décès au 24 décembre et non pas au 31 ?
Par ailleurs imputer cette mortalité au Covid « notamment » est inexact ; les statistiques que l’on trouve auprès des instituts nationaux comme l’Insee, L’Inserm ou même internationaux (Banque mondiale) montre clairement que les cancers ainsi que les maladies cardio-vasculaires sont de loin la cause essentielle des décès en France et dans le monde.
Enfin la photo d’illustration montrant un cercueil fermé par des personnes masquées, gantées et vêtues d’un habit de protection est particulièrement alarmante pour vos lecteurs.
Les informations que vous avez écrites et diffusées sont fausses et/ou manipulatrices dans la mesure où elles inquiètent inutilement vos lecteurs et la population en général.
Je vous prie donc de faire valoir mon droit de réponse dans les plus brefs délais. Les gens qui vous lisent, comme moi, ont droit à un minimum de vérité.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes civilités.
Edité le:10/01/2023