Je viens de lire un article du Figaro "Les Français consomment toujours moins d'essence".

Les compagnies pétrolières s'inquiètent de cette tendance qui s'accroit depuis un an au moins.
En effet au 2ème semestre 2008 la baisse de consommation a été de 5%
Au premier semestre 2009 cette baisse a encore été de 4%
De plus cette baisse a été de 8% pour l'essence et de 1% pour le diesel.
La politique gouvernementale de répression des excès de vitesse porte ses fruits, et c'est tant mieux aussi bien pour le portefeuille des français que pour la diminution des accidents de la route.

La politique de soutien à l'automobile avec une petite volonté écologique (moins de CO2 émis) incite les français à acheter des véhicules à moteur diesel plutôt que des véhicules à essence. De plus le fioul est également utilisé par les transporteurs et par les chaudières. L'hiver étant passé, et le volume de fret diminuant, il faut s'attendre à une baisse de la consommation de plus de 6% au deuxième trimestre 2009.

Grosso modo, sur les deux années 2008 et 2009 la baisse totale sera d'environ 20%.
Ce n'est pas un scoop, car chacun sait que nous sommes en récession.

Cette situation préocupe le président de Union Française des Industries Pétrolières. Lequel fait remarquer que les marges des raffineries fondent, lequel s'inquiète aussi de la mise en place probable de la taxe carbone.

Pour moi, cette situation est bénéfique: moins de pollution due au trafic routier, moins d'émissions de CO2, et un premier signe significatif de décroissance. Décroissance normale qu'il va falloir apprendre à gérer de toute urgence.
1° Ne plus continuer à développer le réseau routier: exit du prolongement de l'A12 par exemple
2° Diminution des achats de carburant à l'étranger: petite embellie budgétaire
3° Délestage progressif et inéluctable dans le secteur automobile avec reconversion vers ce qui est utile aux générations: adoption massive du savoir faire et des technologies du renouvelable, du développement durable, renforcement des actions sociales et de solidarité, ...
4° Abandon des productions inutiles ou forcées ou énergivores de façon à éviter le gaspillage de ressources ou d'énergie ainsi que diminuer les pollutions.

5° Prise en compte immédiate et sans faux fuyants des politiques et des décisionnaires de tous pays.