Bronchiolite : la campagne de prévention pour les nourrissons va débuter le 1er septembre

C’est le titre d’un article du Figaro du 28 ou 29 août 2025.
La maladie est généralement bénigne. Cependant elle peut avoir des complications nécessitant une hospitalisation (1ère cause d’hospitalisation des nourrissons de moins d’un an). Elle se soigne très bien.
Néanmoins, les labos mettent à disposition de la population des traitements préventifs. Un anticorps de synthèse, le Beyfortus, développé par AstraZeneca et commercialisé par Sanofi pour les bébés et un vaccin, Abrysvo, commercialisé par Pfizer pour les femmes en fin de grossesse.
Fin février 2025, 352.000 doses de Beyfortus et 91.000 doses de Abrysvo ont été injectées.
Sachant qu’il y a environ 700.000 naissances/an en France, le taux de couverture est d’environ 50 % pour l’anticorps de synthèse et de 13 % pour le vaccin.

L’utilisation de traitements préventifs de la bronchiolite devrait limiter les hospitalisations et la charge des hôpitaux, mais est-ce bien une nécessité ?
Quel est le coût de la campagne de prévention ?
Quel est le coût de l’hospitalisation suite à bronchiolite grave d’un nourrisson ?
Quel est le nombre de nourrissons hospitalisés dans ce cas ?


Seule, la réelle connaissance de ces éléments permet de déterminer s’il faut faire la campagne de prévention contre la bronchiolite ou non.
Or l’article paru dans Le Figaro selon données AFP ne donne aucun de ces éléments.

L’information délivrée par Le Figaro est donc très partielle.
Elle constitue une infox tendant à entériner la campagne de prévention prévue par l’Assurance Maladie et influencer les français.
Par ailleurs l’article précise que durant la campagne, le traitement sera pris en charge intégralement mais qu’il sera en partie payant en dehors de cette campagne ; soit une incitation forte à accepter le traitement préventif sans discuter ni réfléchir à sa justesse !
Début de campagne : Guyane 1/08/25, France et autres outremer 1/09/25, Mayotte 1/10/25
Fin de campagne : 5 mois plus tard, soit fin janvier 2026 pour la France.

Quelques sources d’infos à consulter (et compléter) :
www.fhpmco.fr/2025/08/27/depeche-evenement
www.fhpmco.fr/wp-content/uploads/2025/08/
www.fhf.fr/sites/default/files/2025-08
https://orehane.fr/actualite/bronchiolite

Sur le nombre de nourrissons hospitalisés selon Santé Publique:
https://www.santepubliquefrance.fr

"Depuis début septembre 2024 et jusqu’au 2 décembre 2024, 103 cas graves de bronchiolite ont été signalés par les services de réanimation participants. Parmi eux, le VRS et le rhinovirus ont été identifiés dans 52 et 39 cas respectivement (soit 55% et 41% des cas pour lesquels un pathogène a été recherché et identifié). Les cas étaient majoritairement âgés de moins de 6 mois (75%) et 38% des cas avaient au moins une comorbidité identifiée ou étaient nés prématurés.
Un traitement préventif contre les infections à VRS par anticorps monoclonal avait été administré pour 29% des cas."


Difficile voire impossible de trouver des infos sur le coût des traitements et le coût de la campagne de traitement.
Cependant, sachant que sur 700.000 nouveaux nés, 630.000 environ attraperont la bronchiolite, que le nombre de cas graves sera relativement très faible (quelques centaines sur une durée de 4 mois), il n’y a pas de quoi encombrer les hôpitaux français ! Notons aussi que l’anticorps n’est efficace qu’à environ 70 %.

Si l’on rapporte, ce nombre de cas graves (centaines), au nombre de préventions prévues (350.000 au bas mot), on peut estimer que le coût de la campagne de prévention est beaucoup plus important que la prise en charge des cas graves !

Nous en déduisons que le gouvernement actuel et les médias main stream:
- n’hésitent pas à alarmer les français à tord
- font semblant de les protéger inutilement
- plombent le budget de la sécurité sociale au bénéfice financier des grands labos et aux dépens financiers des citoyens imposés.

Edité le:01/09/2025