La dermatose nodulaire : le vrai du faux !

Cette maladie des bovins est due à un virus lequel se propage par l’intermédiaire d’un insecte.
Du coup cette maladie peut se propager au moins au sein d’un troupeau, voire un peu plus loin, soit les quelques kilomètres parcourus par l’insecte.
La maladie est apparue en Savoie. Elle a semble-t-il été éradiquée dans cette région grace à la vaccination des bovins et quelques rares abattages.
Elle s’est propagée en Suisse. Dans ce pays on a lutté contre la maladie par des mesures de précaution et de la vaccination. L’abattage de masse n’y a pas été nécessaire.
Notre dernière ministre de l’agriculture, Annie Genevard a pourtant décidé de l’abattage systématique des troupeaux, dès qu’un cas était détecté dans celui-ci.
Cette mesure draconienne déplaît fortement aux éleveurs car ils savent que la maladie n’est mortelle que dans 10 % des cas et qu’elle est soignable, même si, comme dans le cas du Covid, il est prétendu qu’on ne peut soigner contre un virus. Cela reste à prouver, car le recours à l’ivermectine pourrait être efficace.
Ils savent aussi que l’abattage systématique n’est pas obligatoire, ce qu’a prouvé la Suisse !

Dans le Parisien du samedi 13 décembre les journaleux Frédéric Mouchon et Thomas Soulié ont interviewé la ministre, laquelle campe sur sa position d’abattage et se réfugie derrière une position d’origine européenne. Et elle nous fait peur en affirmant que sans respect de cette position, le commerce d’animaux, de fromage et de lait cru est menacé pour la France, en fait, pour les grands exportateurs de l'agroalimentaire !
Elle continue, sur le registre de la peur, en prétendant que jusqu’à 1,5 millions de bovins pourraient être abattus en cas d’épidémie non maîtrisée.
Elle réfute sec, la question sur une forme de Covid agricole … posée par le journaleux !
Et pourtant, il y a bien lieu de faire un parallèle entre ces deux cas ; le traitement violent et insensé du pouvoir en place semble bien s’appliquer dans les deux cas.
Au final, le journaleux lui demande si elle a lu le livre de Nicolas Sarkozy ; sa réponse est à la fois hypocrite et sidérante.
" Pas encore, mais j’ai très envie de le lire. Ce qu’il a vécu est hors norme et profondément injuste. "
Faut-il rappeler ici que, dans un état de droit, cet individu condamné à l’issue d’une procédure judiciaire sérieuse et contradictoire, doit effectuer sa peine comme tout citoyen français ?
Comment pouvons nous accorder la moindre valeur à ce reportage d’une (petite) dame manifestement partiale ?
Pourquoi la France n’a pas vacciné préventivement et de façon ciblée ses bovins ?
Pourquoi les journaleux ne donnent pas d’information géographique sur cette maladie ? Existe-t-elle ailleurs dans le monde ? En Inde ? En Afrique ? Et si non, pourquoi ?
Pourquoi les journaleuxs n’évoquent-ils pas les mesures prises par les suisses et qui semblent efficaces ?
Le pages 2 et 3 du Parisien (pas libéré) sont un exemple de plus de la désinformation des gens.
La même remarque vaut pour la plupart des médias les plus connus dont France Inter.

On trouve une (un peu) meilleure information sur les réseaux sociaux !
La suisse face à la dermatose nodulaire; une gestion préventive et ciblée.

"La Suisse face à la dermatose nodulaire contagieuse : une gestion préventive et ciblée
La Suisse a choisi une stratégie de vaccination préventive et ciblée pour éviter l’apparition de foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Contrairement à la France, elle n’a pas imposé d’abattages massifs mais a misé sur la surveillance vétérinaire et la vaccination obligatoire des bovins sensibles.  Les cantons de Genève, Vaud et Valais ont été directement concernés par la vaccination obligatoire. Neuchâtel reste en vigilance, sans foyer ni vaccination imposée.
Un contexte transfrontalier
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est apparue en France à l’été 2025.  À ce jour, aucun foyer de DNC n’a été identifié en Suisse. Les autorités fédérales (Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires – OSAV) soulignent que « la vaccination est le seul véritable rempart contre la maladie et qu’elle permet d’éviter le dépeuplement total des exploitations en cas de foyer ».
La stratégie suisse
 Contrairement à la France, qui a opté pour des abattages systématiques de troupeaux contaminés, la Suisse a privilégié une approche préventive et proportionnée : Vaccination obligatoire des bovins, buffles et bisons dans les zones de surveillance, surveillance vétérinaire renforcée et restriction des mouvements d’animaux dans les zones concernées, avec laissez-passer sanitaire et examens vétérinaires.
A la mi-novembre, les dernières zones de surveillance en Suisse ont pu être supprimées, même si la vaccination reste obligatoire dans certaines régions.
Une approche saluée
La Confédération suisse et les cantons concernés mettent en avant une gestion fondée sur « la prévention plutôt que la répression, la concertation avec les éleveurs et vétérinaires et la protection du cheptel sans recourir à des abattages massifs, contrairement à la stratégie française ». Cette politique est perçue comme plus respectueuse du travail des éleveurs et de la santé animale, tout en garantissant la sécurité sanitaire du territoire.

Et si nos personnalités politiques de France ou d'Europe prenaient exemple sur la Suisse ?

Edité le:14/12/2025