La machine économique, le monde a pillé
Et les sols, l’air, les rivières, l’océan a souillé
Dans le libre échange elle s’est affalée
Les artisans, les petites gens a blackboulé
Sur l’autel de la mondialisation dérégulée;
Et la machine climatique s’est emballée !

Il nous faut inventer un autre monde
Qui ait un sens, qui nous corresponde
Donner à l’ensemble de nos actions
Une cohérence, une réelle signification
Vivre en communiant avec tous les êtres
Avec humilité et respect, sans Dieu ni maître.

Il faut reconstruire un avenir du vivant
Rejeter le facile et le virtuel dorénavant
De notre société dénoncer l’absurdité
Accepter les efforts et bien voir la réalité
De cette nature, support total de nos vies
Qu’il nous faut désormais servir à l’envi.

Ce service vital plus que nécessaire
Nous plonge déjà dans une autre ère
Où amasser des biens ne signifie rien
Où nos activités visent à faire le bien
De nos enfants et futurs descendants
Des autres gens sommes fort dépendants.

Cette dépendance reconnue et admise
Nos efforts de toutes sortes dynamise
Nous savons nos tracas et les risques
Que nos vies, les éléments confisquent.
En gardant les yeux grands ouverts
Sommes des êtres dans cet univers.

Dans notre incessante action de survie
Chaque jour et chaque heure poursuivie
Sans un seul instant pour fainéanter
Trouvons la force de rire et de chanter
Avons retrouvé dans les solidaires ardeurs
Le goût de la vraie vie et de ses bonheurs.


Inspiré du poème et/ou chanson de Jean Ferrat

C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
Sans idole, sans modèle, pas à pas humblement
Sans vérité tracée, sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts en grand sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la Terre et du Ciel ...