Les risques qui menacent l’humanité sont nombreux.
Les pro-business de ce monde sont anxieux et sérieux
Ils identifient le fléau : le réchauffement climatique
Ils nous proposent donc une transition électrique.

Les hydrocarbures extraits, le réchauffement accélère
Alors cessons au plus vite cette combustion délétère
Développons dès maintenant l’auto électrique
Selon eux, la seule solution mobile bénéfique.

Seulement voilà, la batterie de ces véhicules
Se recharge lentement au train d’une mule
Dans ce monde survolté qui sait encore patienter
Et attendre que son véhicule soit réalimenté ?

Alors, les business'men imaginent la solution
Remettre en honneur le moteur à explosion
Pourvu qu’il fonctionne à l’hydrogène comprimé
Mis à disposition rapidement et bien programmé.

Les mobiles individuels et personnels de demain
Combineront les deux motorisations, c’est certain
Chacun pourra recharger la batterie lentement
Ou pomper l’hydrogène nécessaire prestement.

N’est il pas serein l’avenir qu’on nous propose
Avec ce modèle technique qu’on nous impose
Qui doit réduire notre empreinte carbone
Et rendre saines et bonnes, les louise-bonnes ?

Sauf qu’il y a comme une grave omission
Un oubli, une tromperie, une démission
Car ces technologies forts énergivores
De la biodiversité sont très carnivores.

La nouvelle mobilité proposée rend obsolètes
Les anciennes machines ou bicyclettes
Et génère donc une néfaste surproduction
Contraire à toute énergétique réduction.

Loin de minimiser les risques encourus,
Les kilomètres, en individuelle auto, parcourus
Accroîtront beaucoup le climatique réchauffement
Et déclencheront le dramatique dérèglement.

Aberrant, consternant, désespérant de constater
L’entêtement de ces business'men mandatés
Pour faire sombrer dans le chaos l’humanité
Toute entière de part leur cupidité et vanité.

Pourtant, il eut suffit d’un petit rien
Un simple appui sur l’économique frein
Pour que la vie l’emporte sur le matériel
Et que persiste un monde providentiel.