Le temps passe, le monde semble rajeunir ! 

Je comprend que rien n’a changé.
Ces politiques à l’esprit dérangé
Par leur égo l’air fier et hautain
Ne sont que maléfiques pantins.

Rien à espérer de ces dirigeants
Ignorant superbement les gens
Ne sachant que compter et recompter
Des voix ou des revenus ajoutés.

Je vois bien que le monde change
Quand sont retardées les vendanges
Ou que tombent de fortes averses
Qui notre proche devenir bouleverse.

Des proches, des amis sont partis
Plus de mots, de regards, de ressenti
Mais j’en garde des images fortes
Des souvenirs joyeux qui réconfortent.

Je suis donc bienheureux de vieillir
Autour de moi, chaque jour, vois rajeunir
Ces gens côtoyés dans la rue, au magasin
Ou encore ces charmants voisins.

Je ne connais pas ces jeunesses
Mais elles me mettent l’oeil en liesse
Quand je vois leurs robes virevolter
Ou ces jeunes vies vivement se révolter.

Comme eux je sais encore danser
J’ai toujours envie de me dépenser
De sentir que je suis bien vivant
De recevoir les enfants estivants.

Tout évènement est occasion de fête
Sur le temps qui passe une conquête
Un moment de grands bavardages
Encore refaire le monde à mon image.

Quelquefois, c’est sûr, je radote
Je raconte la même vieille anecdote
Heureux de revenir sur des souvenirs
Anciens, roses et verts à me rajeunir.

Et puis, à mes côtés, Françoise chérie
Toujours prête pour une cajolerie
Non, non, vraiment, rien n’a changé
Si on sirotait ce petit rhum arrangé ?

Edité le:07/09/2021