Quatre anniversaires en juin, à Rochefort !

Version spontanée

Dans la douce tiédeur angevine
Nonchalamment je m’achemine
Longeant lentement le Louet
Porteur de cadeaux et jouets.

J’arrive à Rochefort sur Loire
Où je sais pouvoir bien boire
De ce vin élevé à l’ancienne
Devenu ma boisson quotidienne.

J’y retrouve la famille réunie
Et une table décorée et garnie
De nombreuses victuailles ;
Nous allons faire ripaille !

Ils sont tous là heureux, joyeux
D’être ensemble et désireux
De fêter fort les anniversaires
Du jeunot au septuagénaire !

Le plus jeune, c’est Gabriel
C’est lui, debout près de l’oriel
Qui semble déjà bien grand
Normal il a déjà six ans !

Sa maman, Amina rayonne
C’est une belle personne
Dont je tairais le bel âge
Comme le veut le féminin usage.

Cécile, ma fille me réjouit
Sur son visage rieur, épanoui
Le temps vécu, les ans passés
Aucune trace n’ont laissés.

Et moi, moi qui ici, rimaille
Au milieu de la marmaille
Et de nous tous réunis
Me sens réellement rajeuni !

Assez de discours pour l’heure
Dans cette belle et grande demeure
Il faut lever nos verres maintenant
Ou danser sur cet air entraînant !

Version alexandrins

Dans la douce tiédeur de la terre angevine
Je marche lentement, doucement m’achemine.
Je longe les berges reverdies du Louet,
J'apporte des cadeaux, des riens, des jouets.

J’arrive forcément à Rochefort sur Loire !
Je sais m'y restaurer et pouvoir bien boire
De ce vin très léger, élevé à l’ancienne
J'en ferais volontiers ma boisson quotidienne.

Je retrouve déjà, la famille réunie
Autour d'une table décorée et garnie.
Sont étalées en nombre les victuailles.
Ce soir tous ensemble, nous ferons ripaille !

Ils sont tous là joyeux, vivants et si heureux
D’être ainsi groupés, fortement désireux
De fêter longuement les anniversaires
Du jeunot, des belles, du septuagénaire !

Le plus jeune d'entre tous, s'appelle Gabriel
C’est lui, là, superbe, debout près de l’oriel
Pour l'instant, bien sage, il semble déjà grand
Normal, le savez vous ? Il a déjà six ans !

Amina, sa maman, dans sa robe jaune
Etonne, rayonne, très belle personne.
Il faut que j'en taise la force du bel âge
Comme le veut l'usage du féminin adage.

Cécile, ma fille, resplendit, réjouit.
Son visage rieur, est fort épanoui.
Le temps déjà vécu, les années passées
Nulle trace ou ride ne semblent avoir laissés.

Et moi, moi qui ici, raconte et rimaille
Comme un ancien au milieu de la marmaille
Suis vraiment bienheureux de nous voir réunis;
Par votre présence, croit être rajeuni !

Cessons de discourir, ce n'est plus le moment
La terrasse au soleil, le grand embrasement
Allume nos regards; nos verres brillent aussi
Il est temps de boire le breuvage d'ici !

Edité le:12/07/2022