A Adeline,
Je sais combien il est difficile pour toi,
De passer chaque jour avec si peu d'envies;
Ton père qui a fini bien tristement sa vie,
A cassé ton rire, étouffé tes émois.
Mais, jolie Adeline, je suis tout avec toi,
Pour que tu retrouves des moments de bonheur,
Que tu sois sereine, ressentes la chaleur,
De tous ceux qui t'aiment, sans doute plus que moi.
Je me souviens très bien, il y a plus d'un an,
D'une longue soirée, ou nous avions parlé;
Tes yeux d'ambre brillants dans les miens calés,
Me firent jacasser
pour te garder longtemps.
Tu étais heureuse, et je prenais plaisir
En te voyant ainsi, belle et radieuse;
Et te conter toutes choses un peu curieuses;
Que s'allume encore plus ton regard à saisir !
Ce temps là semble loin, comme un vieux souvenir.
Pourtant, hier, au château, j'ai cru voir dans tes yeux
Un éclat du regard, comme une lueur bleue,
Qui m' inviterait à te dire l'à venir.
Si tu le souhaites, douce amie de toujours,
Je puis te cajoler, te faire rire et chanter.
En secret, s'il te plait, puis-je enchanter
Ta vie de mon amitié, un peu plus chaque jour ?
Edité le:05/03/2019