Fabienne

A une petite mignone aux yeux clairs,
trop jeune pour accepter cet hommage sans sourcilier.

Tu caches ton corps de sirène sous des habits
Amples, longs et souples. Tu ne veux pas
Voir dans les yeux d'un homme un regard d'envie,
Qui s'attarde même furtivement sur tes appats.

Tu ne veux sans doute pas davantage, savoir
Qu'au delà de notre merveilleuse amitié
J'espère un peu, que par un grand soir
Tu me joues le jeu de séduction des vahinées.

D'abord tu me donnerais ta petite main
Dans la mienne de plein gré longtemps enserrée.
Tes yeux de braise plongeraient dans les miens,
M'obligeant à baisser mon regard par timidité.

Alors je découvrirais tes jambes galbées,
De toute beauté, si bien mises en relief
Par la minijupe à tes hanches collée,
Epousant la forme pleine de tes fesses.

Je voudrais tenir dans mes paumes tes genoux,
Les bien réchauffer, puis lentement caresser;
Ensuite lever vers toi mes yeux les plus filous,
Sur ton ventre découvert poser un baiser.

Levant la tête, devinerais tes seins ronds,
Non pas cachés mais plutôt mis en valeur
Sous le tissu léger d'un body shirt de coton.
De mes lèvres gonflées, je les effleure.

Reviens un instant plonger mes yeux dans les tiens,
Dans tes pupilles, me noie dans une mer bleue,
Boit au creux de ta bouche l'eau salée si bien
Que nos corps s'embrasent à devenir tout bleus...

Il ne tient qu'à toi de donner une suite
A ce rêve, si tu désires avec moi le vivre,
Ou encore m'oublier et prendre la fuite;
Il te reste tant d'aventures à vivre !

Dans tous les cas, acceptes ce poème dément,
Que tu ne pourras plus jamais oublier,
Qui te fera très chaud au coeur, éternellement,
Et restera pour nous deux un joli secret.

Edité le:05/03/2019