Saint Paul

Saint Paul les 3 chateaux,le lundi 27 août 2001

Je suis allé manger au restaurant l'Oustadou ou quelque chose comme ça. J'ai d'abord essayé d'engager la conversation avec un Monsieur seul à la table qui se trouvait derrière moi. Je l'ai même invité à venir à ma table, ce qu'il a refusé soit disant par fatigue excessive ! A la table voisine, mais malheureusement séparé par une allée TRES large, se trouvait trois personnes; le père, la mère et la fille si j'ai bien saisi ! Cette fille à la chevelure brune, luisante, les yeux noisettes, était vêtue d'une robe à bretelles larges de couleur brique. Pour régler les bretelles, de gros oeillets métaliques. Elle avait, au poignet droit, un bracelet fait de morceaux de plastique imitant assez bien la nacre ou quelque chose dans ce genre. Aux oreilles de petites perles discrètes d'un bel effet sur son visage ovale aux joues légèrements saillantes et bien rosées sur sa peau bronzée, de haut en bas ...Au pied droit un petit bracelet d'argent. Ses pieds sont chaussés de noir avec lanières fines élégantes sur des talons de hauteur raisonnable et larges. J'ai eu quelque difficulté à croiser son regard et même à l'observer discrètement compte tenu que son père était dans mon axe juste derrière elle. Lorsque la serveuse se présentait à leur table, je pouvais l'observer plus à loisir et il m'a semblé qu'elle se prêtait bien au jeu se laissant volontiers regarder quand son père ne pouvait saisir mon regard ... La robe était assez courte et j'ai pu voir ses cuisses charnues; par contre, ne l'ayant pas vue debout et encore moins déhanbuler, je ne sais pas si son port est haltier... mais je le suppose bien sûr. Ne pas regarder la télé, lui faire un petit poème gratuit, juste pour le plaisir ...

A la terrasse du restaurant l'Oustaou,
Il fait bon prendre l'air, le soir sous la tente,
Qui protège de la pluie sans rien cacher du tout:
La façade verte, en face, contente !

En table voisine, trois personnes amies,
Le père, la mère, la fille trop belle;
J'ai flashé pour cette brune si jolie,
Dans sa robe brique sur la peau canelle.

Ses cheveux bruns, luisants, m'ont d'abord attiré;
Une pince rouge, tiens la chevelure
En ordre captive, et me laisse admirer,
Du visage poupin, de fines veinures.

Son regard noisette, j'eusse aimé le croiser,
Carément, longuement, capter, ne rien perdre,
De ce blitz magique, volé mais tant prisé;
Qu'il est difficile de rester de pierre !

A son poignet gauche, un bracelet nacré,
A son pied de droite, une chaîne d'argent,
Brillent sur le hâle de cette peau sucrée
Qui ravissent toujours, le mari et l'amant.

La robe lègère, à large bretelles,
Avec oeillets métal permettant d'ajuster
Sur sa taille fine, comme jouvancelle,
Le vêtement que j'aimerais bien ôter !

Mais je partirai seul, lorsque le soir tombe,
Sur la ville de Saint Paul les trois châteaux,
Ne roucoulerait pas pour cette colombe,
Que j'eusse aimé tenir au bout de mon couteau !

Edité le:05/03/2019