Avec la terre, ocre, dense, argileuse
ils et elles ont modelé des formes drôles
A l’image de ces matrones bienheureuses
Qui parfois balancent leurs belles guibolles.

Haute, droite, stylisée, la tête dressée
La figurine s’élargit en corolle
Par de longs et filiformes bras caressée
Sur son pied ténu cabriole et s’envole.

La silhouette générale est la même
Mais toutes sont manifestement différentes
Celle-ci avec ses couleurs semble bohème
Cette autre de noirs , d’ocres est bivalente.

Sur ce qui semble être une robe évasée
Certains ont dessiné de noires rayures
D’autres, la bordure, de motifs ont embrasée
D’autres encore ont évité toute peinture.

Mais le savez vous, la sculpture est vivante
Soulevons lentement la lourde jupette
Et faisons balancer ces jambes dansantes
Faire tinter la statuette, n’est-ce pas chouette ?

Vernissage mercredi 12 juin à 18h30 au Conservatoire des arts de Montigny le bretonneux