Nous étions près de cent mille personnes dans les rues de Paris
Nous étions près d’un million de personnes dans les villes de France
Nous étions plus nombreux encore dans tous les pays en espérance
Pour réclamer une action afin de sauver le climat qui se pourrit.

Notre jupitérien Macron, de la capitale a préféré s’éloigner
Comme si la manifestation pour le climat ne le concernait pas
Est il aveugle et con pour se payer en Pyrénées un bon repas
Alors que le peuple l’appelle à décider du climat à soigner ?

Nos médias, radios, télévision, journaux donnent de l’importance
Au dégâts réalisés sur les Champs Elysées par quelques casseurs
Les journalistes s’attardent à relater l’oeuvre des démolisseurs
Au lieu de commenter et louer fort la climatique mouvance.

A quoi bon manifester tous ensemble, jeunes et plus vieux réunis
Si ceux qui nous représentent semblent s’en ficher royalement ?
Si ceux qui nous informent masquent le principal évènement ?
A quoi bon cette démarche immense des gens de tous pays unis ?

A rien ou presque, car il ne faut rien attendre des politiques
Parfaitement incapables de prévoir tant ils sont obnubilés
Par leur carrière personnelle et leur égo démesuré, jubilé.
Prenons acte de l’inutilité de cette place publique !

Il ne faut rien attendre non plus de tous ces journalistes
Formatés dans les mêmes écoles de sciences politiques
Préférant l’évènement ou le scoop et le démagogique
A l’étude de fond, à la vraie investigation écologiste.

Alors, tous ensemble, du plus jeune au plus ancien de nous
Comprenons bien qu’il ne faut rien attendre du pouvoir actuel
Qu’il faut virer de force tous ces suceurs de moelle
Que la désobéissance seule des intrigues politiques dénoue.

Tous ensemble renversons les instances anti-démocratiques
En mai deux mille dix neuf faisons la grande révolution,
Il est grand temps de reconstruire une belle et juste nation
Sachant lutter en priorité contre le réchauffement climatique.