Toi, que je vois passer dans la rue masqué
Veux tu t’arrêter, je ne vais pas t’attaquer
Sois sans crainte, ne sois pas effarouché
Voudrais tu, voudrais tu me toucher ?
Toi, mon voisin que je croise sur le palier
Qui cavalcade, cavalier, dans l’escalier
Sonne à ma porte que j’ai fléchée
Qu’on puisse se palucher, se toucher !
Toi, mon camarade en politique engagé
De derrière ton écran veux tu dégager
Te détacher, décrocher et m’approcher
Accepterais tu de me toucher ?
Toi la belle fille qui me fait fantasmer
Je ne te demande pas de m’aimer
Juste vers moi t’avancer, marcher
Et accepter brièvement de me toucher.
Toi, mon ami que j’aime tant rencontrer
Dans ma maison, demain, veux tu entrer
Partager une bouteille de vin débouchée
Et réapprendre à nous toucher ?
Toi, ma femme aimée, adulée, adorée
Viens donc ce soir encore me dévorer
C’est le moment d’aller nous coucher
Pour partout, partout, nous toucher !
Edité le:31/05/2020